Une tache dans les bricelets
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25 juillet 2017 à 17:39
Au Vietnam, les bricelets sont aussi de toutes les fêtes, qu’ils soient roulés ou pliés. Il fait chaud dans la pièce profonde où ils sont confectionnés. Les murs sont jaunes et le carrelage du fond est recouvert d’une noire poussière. Pas grave, on nettoie le tout une fois par an juste avant le Têt (le Nouvel-An vietnamien). Chaque personne a deux fers à bricelets posés sur deux fours chauffés au charbon de bois. Pour la cuisson, il faut être du genre rapide. Ce sont les braises qui dictent le tempo. Top départ: sur le fer de gauche, déjà ouvert, vite une cuillerée de pâte avec un brin de coriandre! Déjà on le referme pour ouvrir son vis-à-vis, à droite.
Là, il faut retirer la petite galette et plier du bout des doigts ce bricelet encore chaud. Attention à ne pas se brûler! Maintenant, n’oubliez pas de retourner au fer de gauche, puis de recharger rapidement l’ustensile de droite. Et ça recommence: fermer d’un côté, ouvrir aussitôt de l’autre. A noter que les femmes se laissent pousser un ongle ou deux, de sorte à pouvoir décoller plus facilement le bricelet du fer tout en évitant les brûlures. Afin qu’il reste bien plat, le biscuit est refroidi sous la pression d’une pièce métallique, un objet issu de la récupération! Et à quoi sert au juste le brin de coriandre? A créer une tache unique et colorée.
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