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Suisse

Licenciements chez Tamedia. vives inquiétudes parmi les élus

A Berne, Genève et Lausanne, les élus politiques font part de leurs inquiétudes à la suite de l'annonce de la suppression d'une trentaine de postes chez Tamedia en Suisse romande.

Les piliers de Tamedia, qui comprennent notamment les journaux payants et gratuits, devront "retrouver un chemin clair de croissance" (archives).LAURENT GILLIERON/KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

François Tardin

François Tardin

21 septembre 2023 à 13:50

Temps de lecture : 1 min

Presse » Les coupes toucheront notamment la Tribune de Genève et 24 Heures, basé à Lausanne. Avec des rédactions toujours plus amaigries, ils affirment craindre pour les lecteurs, les citoyens, les régions et, partant, pour le débat d'idées.

«Si ça continue comme cela, nous allons perdre un pilier de notre démocratie», soupire Samuel Bendahan, conseiller national socialiste vaudois. Il y a les postes de travail perdu mais aussi la qualité de l'information, reprend sa collègue Ada Marra. Elle s'interroge: «Il y a toujours moins de journalistes dans les rédactions. Avec quoi sont-ils compensés?»

Toujours dans le canton de Vaud, le PLR Olivier Feller est aussi préoccupé. «24 Heures est essentiel pour le débat politique. Oui, il y a le service public et Le Temps, mais 24 Heures va dans les régions, parle de la politique, de la culture, du sport, de l'économie et de la vie sociale», relève-t-il. Pour lui, existe le risque qu'une source d'information se tarisse, mettant à mal la diversité des médias. «Nous avons besoin de contre-pouvoir. Et la presse en est un, à l'instar de la justice, des milieux associatifs ou des syndicats.»

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