Logo

Suisse

Vers un reflux de la vague violette au parlement?

En Valais, le collectif Femmes* se mobilise pour que le canton ne soit pas représenté que par des hommes au Conseil national. A Berne, les élues risquent d’être moins nombreuses.

Le collectif qui a organisé la grève féministe de juin 2023 vise à pousser à la réflexion sur la présence des femmes au parlement. © Keystone-archives

13 octobre 2023 à 01:00

Temps de lecture : 1 min

Féminisme » Sur les huit sièges que compte le Valais au National, tous sont occupés par des hommes. «Pour la Chambre qui est censée représenter la population, c’est particulièrement choquant», juge Aude Rapin, du collectif Femmes*, qui a organisé la Grève féministe. Les militantes ont distribué au marché de Sion des flyers appelant à la réflexion.

«Les gens n’ont pas conscience de la situation. Quand nous questionnons les passants, la plupart imaginent que deux ou trois Valaisannes siègent au National», témoigne-t-elle. Le Conseil des Etats compte quant à lui une femme et un homme, les centristes Marianne Maret et Beat Rieder.

Une socialiste bien placée

L’action du collectif n’appelle pas à voter pour un parti ou un autre. «Nous ne demandons pas non plus de choisir uniquement des femmes. Mais nous amenons les citoyens à se questionner sur leur manière de voter», poursuit la militante. Dans les faits, la porte du Conseil national restera difficile à franchir pour les candidates valaisannes, car les huit hommes sortants (3 PDC, 2 UDC, 1 PLR, 1 PS, 1 Vert) se représentent. Parmi les candidates, la socialiste Sarah Constantin est la mieux placée pour espérer récupérer un siège.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus