Valérie Piller Carrard intègre enfin la Commission de la santé

Parlement » C’est l’un des rituels de début de législature au Parlement fédéral: les groupes politiques répartissent leurs élus entre les différentes commissions. Ce rituel est fort méconnu mais capital, car il détermine les dossiers dont chaque élu va s’emparer. Tous jouent des coudes pour intégrer les commissions les plus prestigieuses, dans une course où l’ancienneté donne une longueur d’avance.

Valérie Piller Carrard peut en parler puisque cela fait douze ans qu’elle se bat pour entrer à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique. «Je l’ai toujours mise en choix numéro un», reconnaît la Broyarde. Eh bien, c’est fait: «Enfin», reconnaît-elle. Son nouveau statut de vice-présidente du parti a sans doute facilité les choses, comme sa présidence de Pro Familia: «Je vais m’engager pour un renforcement des rentes AVS, pour réduire la pauvreté infantile notamment et pour une meilleure prise en charge de certaines prestations dans la santé.»

De la poisse en 2019

La socialiste avait failli y parvenir en 2019 déjà. Mais elle avait eu de la poisse. Alors qu’elle venait de recevoir le précieux sésame après l’élection de sa camarade Rebecca Ruiz au Conseil d’Etat vaudois, voilà qu’un socialiste zurichois, Daniel Frei, choisit précisément ce moment pour rejoindre les vert’libéraux. Par effet domino, cela a fait perdre un siège de commission au PS, le sien. En contrepartie de cet objectif enfin atteint, Valérie Piller Carrard doit lâcher toutefois les sièges qu’elle occupait à la Commission des transports et à celle de la science.