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Suisse

Succession d'Alain Berset. une pointe de piment dans la tambouille

La course entre les six candidats socialistes à la succession du Fribourgeois Alain Berset au Conseil fédéral s’annonce très ouverte. Analyse.

Tout sourire, le Bernois Mathias Aebischer espère succéder à Alain Berset au Conseil fédéral, mais il n’a pas les meilleures cartes en main. © Keystone

30 octobre 2023 à 19:50

Temps de lecture : 1 min

Conseil fédéral » Qui s’assiéra dans le fauteuil d’Alain Berset le 1er janvier prochain? Les candidatures sont closes depuis dimanche. Ils sont six dans les starting-blocks pour une course qui s’annonce plus ouverte que jamais. Seule certitude, ce sera une ou un socialiste qui sera élu le 13 décembre. Malgré leur défaite électorale, les Verts ont certes maintenu leur ambition d’intégrer le Conseil fédéral, mais c’est au PLR qu’ils tenteront de chiper un siège, avec des chances qui avoisinent le zéro.

C’est un véritable parcours du combattant qui attend les six camarades. Ils devront d’abord participer à quatre auditions publiques, dont une à Genève le lundi 6 novembre et une à Bienne le mercredi 8 novembre. Puis ils devront survivre aux deux étapes éliminatoires: la désignation du ticket (à deux ou à trois noms) par le groupe socialiste le 25 novembre et l’élection par l’Assemblée fédérale le 13 décembre. Deux étapes avec des règles du jeu et des favoris bien distincts.

Les deux plus connus

Paradoxalement, ce sont les deux candidats les plus connus qui ont peut-être le moins de chances de l’emporter, à savoir le sénateur Daniel Jositsch (58 ans) et l’ancien chef de groupe Roger Nordmann (50 ans). Certes, le Zurichois issu de l’aile sociale-libérale du parti plaît à la droite du parlement. Sa brillante réélection dès le premier tour dimanche dernier parle en sa faveur. Et le fait que Zurich ne soit plus représenté au Conseil fédéral est une anomalie dans l’histoire suisse, d’autant plus avec un gouvernement qui paraît très campagnard aujourd’hui. S’il figure sur le ticket socialiste, Daniel Jositsch a toutes les chances de l’emporter. Le hic, c’est qu’il y a peu de chances qu’il y soit. Avec sa candidature irréfléchie l’an dernier, alors que la direction du parti avait opté pour un ticket exclusivement féminin, il a froissé durablement ses camarades, surtout les femmes qui sont majoritaires au sein du groupe.

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