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Suisse

Soupçonné de violences conjugales, Michaël Buffat devra s’expliquer

L’épouse du conseiller national UDC vaudois aurait récemment séjourné dans un centre d’accueil pour victimes de violences conjugales.

Le candidat au Conseil des Etats Michaël Buffat devra s’expliquer sur des accusations de violences conjugales. © Keystone

9 octobre 2023 à 13:40

Temps de lecture : 1 min

Campagne électorale » La nouvelle est tombée samedi sur le média en ligne Heidi. News et a secoué le monde politique vaudois, à deux semaines des élections fédérales. L’épouse du conseiller national UDC Michaël Buffat aurait récemment séjourné dans un centre d’accueil pour victimes de violences conjugales, affirme le pure player, qui s’appuie sur quatre sources anonymes.

Ce que nie l’accusé, qui se défend de tout fait de violence conjugale mais refuse de s’expliquer plus avant sur le sujet. Une position qui vient brouiller les cartes de la course vers Berne, alors que Michaël Buffat est en lice pour le Conseil des Etats sur le ticket de l’Alliance vaudoise.

Séjour dans un centre?

Le député est-il «rattrapé par des soupçons de violences conjugales», ainsi que titre Heidi. News? Après une première plainte, classée car tardive à l’époque, de l’ex-compagne de Michaël Buffat en 2015, un article paru ce week-end décrit un homme qui se présente «aimable» en public, depuis qu’il fait partie de cette coalition électorale de droite qui a manqué de peu de le porter au Gouvernement vaudois en 2022. En privé, par contre, «souvent sous l’emprise de l’alcool», les accès de colère ne manquent pas, affirme le journaliste Serge Michel.

«En privé, souvent sous l’emprise de l’alcool, les accès de colère ne manquent pas»
Serge Michel

Quatre sources lui auraient confirmé de manière anonyme que l’épouse de l’élu agrarien «avait récemment dû passer dans un centre pour victimes de violences conjugales du canton de Vaud, alors que le couple traversait une séparation houleuse». Simple «rumeur», «il n’y a rien de vrai», a répondu un Michaël Buffat «sous le choc» à des confrères de 24 heures. Avant de se fendre d’une déclaration personnelle dans laquelle il indique «prendre le recul nécessaire» avec ses proches et ne «plus répondre aux questions des médias à ce sujet».

L’Alliance soutient

Une décision dont a pris sobrement acte son parti cantonal dans la foulée, tout comme l’Association des femmes UDC romandes, qui ont condamné «fermement» les violences faites aux femmes, à l’instar de tous les interlocuteurs contactés. Dimanche, la présidente de la principale autre formation de l’Alliance vaudoise, le Parti libéral-radical (PLR), était plus diserte. «Cet article est un faisceau de rumeurs et M. Buffat nie que sa compagne ait été dans un centre pour victimes de violences: nous n’avons donc pas d’éléments qui nous feraient nous en distancier», explique Florence Bettschart-Narbel. Ni rectifier la campagne? «C’est à lui de voir s’il est encore prêt à être sur le terrain», précise la députée au Grand Conseil.

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