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Suisse

Le PLR espère stopper son érosion au Conseil national

Pris en tenailles entre l’UDC et les Vert’libéraux, et avec une ligne pas toujours audible, le grand vieux parti a fort à faire pour freiner son son érosion à la Chambre basse.

Le PLR veut sécuriser ses deux sièges au Conseil fédéral occupés par Ignazio Cassis, à droite, et Karin Keller-Sutter. © Keystone

6 octobre 2023 à 22:10

Temps de lecture : 1 min

Elections fédérales » En début d’année, le président du Parti libéral-radical, Thierry Burkart, affichait crânement les ambitions électorales des siens: redevenir, aux dépens du Parti socialiste, la deuxième force politique du pays, derrière l’Union démocratique du centre (UDC). Depuis, les sondages sont venus tempérer ses ardeurs, classant le PLR en troisième position après l’échéance du 22 octobre. Début septembre, le dernier baromètre électoral de la SSR le donnait même dépassé par Le Centre. Si cela devait se confirmer, ce serait historique.

Au Conseil des Etats, les libéraux-radicaux devraient dépasser l’ex-PDC pour devenir le parti le plus représenté. La grande interrogation concerne le Conseil national: l’érosion du parti, avec des pertes lors de neuf des dix dernières élections fédérales (54 sièges en 1991 à 29 en 2019) s’arrêtera-t-elle? La part du gâteau électoral s’est en tout cas réduite pour le parti fondateur de la Suisse moderne, pris en tenailles par l’UDC à sa droite et les Vert’libéraux (8% des intentions de vote) à sa gauche. Des partis qui ont réussi à lui prendre des voix en se positionnant sur des thèmes porteurs.

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