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Suisse

Feux d'artifice. le pactole du 1er août

Les entreprises pyrotechniques réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires lors de la Fête nationale


Amédée Hirt

Amédée Hirt

30 juillet 2023 à 13:56

Temps de lecture : 1 min

Feux d’artifice » Comme le cervelas ou l’hymne national, les feux d’artifice font partie en Suisse du cérémonial de la Fête nationale. Pour les entreprises qui les conçoivent, les commercialisent et en assurent le fonctionnement, le 1er août est un rendez-vous phare pour la marche des affaires. «Les feux d’artifice que nous vendons et installons pour la Fête nationale représentent 50 % de notre chiffre d’affaires annuel », confirme Nicolas Guinand, codirecteur avec son frère de Sugyp swiss pyrotechnics, installée depuis un mois à Corcelles-près-Payerne (VD) dans trois bâtiments flambant neufs. «Avec le 31 décembre, c’est la date clé de l’année».

Dynamique, l’entreprise vaudoise établie jusqu’à présent à Grandson, Onnens et Spiez (BE) a racheté en 2018 la partie spectacles pyrotechniques de Hamberger. Créée en 1863, l’entreprise bernoise avait illuminé les chutes de Giessbach mais aussi ravi le roi du Siam en visite en 1897. Référence dans le domaine, Hamberger continue à livrer des produits pyrotechniques à Sugyp qui se fournit aussi en Asie (80 %) ainsi qu’en Italie et en Espagne (20 %). La moyenne des prix pour une douzaine de minutes de spectacle se situe aux alentours de 5000 francs pour une prestation comprenant création, réalisation à l’atelier, assemblage sur place et programmation informatique. En tout, Sugyp occupe une vingtaine de personnes à l’année.

5000 francs

Le prix moyen pour une douzaine de minutes de spectacle pyrotechnique

Le plein de commandes

Pour l’édition du 1er août 2023, Nicolas Guinand dispose d’un carnet de commandes bien plein : celui qui exerçait le métier de joaillier dans une autre vie ne compte pas moins de 300 mandats pour des spectacles pyrotechniques un peu partout en Suisse, dont de nombreux en Suisse romande, sur 450 en tout durant l’année. «C’est bien simple: je ne peux plus honorer les commandes faites au dernier moment car je n’ai pas assez de personnel disposant d’un permis de tir pyrotechnique», s’excuse le codirecteur de Sugyp.

Les villes de Lausanne, Neuchâtel , Meyrin ou encore au Bouveret - le seul feu d’artifice à pouvoir être tiré en Valais car organisé sur l’eau - ont fait appel à l’entreprise vaudoise.

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