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Lex Netflix

Le cinéma suisse s’impose à Netflix

Les plateformes de streaming devront financer deux films ou quatre séries par année en Suisse


Melisa Kaymaz

Melisa Kaymaz

16 mai 2022 à 09:31

Culture » Quand ils trinquent, des pop-corns s’envolent. Réunis dans le bar qui surplombe la gare de Berne, les professionnels de la création audiovisuelle suisses fêtent une victoire plus large qu’imaginé. Ce dimanche, la loi sur le cinéma a été acceptée par 58,4% des votants.

Pour le réalisateur Denis Rabaglia, qui était «inquiet», «c’est la première fois que le soutien à la culture gagne une votation populaire, et en plus, c’est un résultat probant». Pour le producteur Jean-Marc Fröhle, qui se rangeait parmi les optimistes, «après une campagne que nous avons passée à nous défendre et à corriger les faits, c’est une grande victoire pour la branche, qui s’est montrée unie, pour les politiciens qui nous ont défendus, et pour la démocratie».

Dès janvier 2024, et malgré le refus de six cantons alémaniques, les plateformes de vidéos à la demande devront réinvestir 4% du chiffre d’affaires qu’elles réalisent en Suisse. Si elles ne s’acquittent pas de cette obligation sous forme d’achats ou de productions dans les quatre ans, la somme sera prélevée sous forme de taxe qui servira à soutenir des projets suisses.

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