Logo

Suisse

La radio-TV publique cherche le visage qui dessinera son avenir

Gilles Marchand quitte la direction de la SSR avant des échéances cruciales. Perle rare recherchée.

Il ne mènera pas la campagne contre la redevance à 200 francs. © Keystone

18 janvier 2024 à 21:30

Temps de lecture : 1 min

Quel visage de l’audiovisuel public mènera la bataille contre la redevance à 200 francs? La question est ouverte depuis l’annonce ce jeudi du départ de Gilles Marchand de la direction de la Société suisse de radiodiffusion (SSR). Celui ou celle qui lui succédera dès 2025 fera face à des défis colossaux, voire cruciaux, pour l’avenir des entreprises de la SSR que sont notamment la RTS, la SRF (Suisse alémanique), la RSI (Suisse italienne), la RTR (radio-TV romanche) ou Swissinfo.

Certitude: le calendrier jouait méchamment contre Gilles Marchand. Le gros de la campagne de votation sur l’initiative «200 francs ça suffit!» est prévue pour 2026 et la nouvelle concession de la SSR (le mandat de service public) sera décidée en 2028. Gilles Marchand, lui, aura 65 ans début 2027, quand son mandat serait arrivé à son terme.

«Nouveau cycle»

«Les enjeux importants qui attendent la SSR doivent être anticipés et traités par une direction générale qui puisse agir à long terme», explique Jean-Michel Cina, président du conseil d’administration. Pour Gilles Marchand, «c’est la meilleure décision possible, dans l’intérêt de l’entreprise. La SSR doit se préparer à un nouveau cycle», dit-il dans un communiqué.

Questionné, le socialiste Baptiste Hurni déclare que «l’enjeu n’est pas de dire si le départ de Gilles Marchand est une bonne nouvelle ou non. Il est désormais de trouver une personne capable de convaincre une majorité de la population que de payer 300 ou 335 francs par an pour la SSR, c’est un bon investissement dans un pays si diversifié». Des noms sortent déjà, comme celui de Ladina Heimgartner, CEO de Ringier Médias Suisse, ancienne directrice de la RTR et ancienne directrice adjointe de la SSR.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus