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Suisse

Conférence sur l'Ukraine à Lugano. Ignazio Cassis aux avant-postes

La Conférence sur l’Ukraine se tiendra en juillet à Lugano. En présence de Zelensky?


25 mai 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Guerre » En visioconférence et vêtu de son treillis militaire, le premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a la mine sombre: «Les Russes détruisent nos infrastructures, mener une vie normale devient impossible.» Pour Ignazio Cassis, «comme le montrent les images terribles qui nous parviennent, les défis seront immenses».

En marge du Forum économique de Davos, et à l’issue d’une rencontre avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères, le président de la Confédération a annoncé les objectifs de la Conférence de Lugano, qui se tiendra les 4 et 5 juillet: «Définir les priorités, élaborer une méthode et voir qui est avec nous pour reconstruire l’Ukraine». Pour le Tessinois, «dans le contexte actuel, c’est un honneur et une responsabilité particulière».

Rendez-vous habituel

Les conférences internationales sur l’Ukraine ont lieu chaque année depuis 2017 et une première édition à Londres. Organisées par les Affaires étrangères ukrainiennes et celles du pays hôte, elles servent habituellement à évaluer les réformes menées dans le pays. Celle de Lugano a été agendée bien avant les premières frappes russes sur l’Ukraine. Ignazio Cassis précise: «Nous avons choisi de ne pas annuler l’événement, et nous ne parlons plus de réforme, mais de redressement».

Tout indique que ses équipes ont travaillé à lui donner une dimension particulière. Pour un proche du dossier, les équipes de Volodymyr Zelensky y ont aussi une part importante: le président ukrainien saisit chaque opportunité de faire passer son message. En tout, 40 Etats et 18 organisations ont été invités.

Zelensky sur place?

Lundi déjà, dans son discours d’ouverture à Davos, Ignazio Cassis a affirmé que la Conférence de Lugano incarnera «le début du processus de reconstruction de l’Ukraine». Pour le président de la Confédération, «même si la fin de la guerre n’est pas encore prévisible aujourd’hui, il serait impardonnable de perdre un temps précieux». Présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen a salué la démarche: «La reconstruction de l’Ukraine demandera une unité sans précédent.»

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