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Suisse

Digger à Tavannes veut mettre le turbo pour fournir des machines à l’Ukraine. Avec l’aide de Berne?

Doper la production de machines à déminer suisses en collaborant avec un partenaire privé en Ukraine? La Fondation Digger doit revoir sa copie car la Confédération marche sur des œufs. Reportage dans les ateliers de Tavannes (BE).

Gentien Piaget, Vizedirektor der Fondation Digger bedient ein Minenraeumungsgeraet vom Typ Digger D250, am Freitag, 10. Februar 2023, in Tavannes. .Die Stiftung Digger ist eine nicht gewinnorientierte Organisation und produziert humanitaere Minenraeumungsgeraete. Ein Digger von diesem Typ wird naechstens in die Ukraine geliefert. (KEYSTONE/Peter Schneider)PETER SCHNEIDER/© KEYSTONE / PETER SCHNEIDER

29 octobre 2023 à 11:25

Temps de lecture : 1 min

Déminage » A deux pas de la Birse, sur une dalle de l’ancien arsenal militaire de Tavannes (BE), un lourd cylindre de métal soutenant des disques hérissés de pointes en carbotungstène, un alliage très dur, attend son montage sur un châssis aussi solide qu’un char d’assaut. Dans un atelier, un soudeur fixe des plaques de métal renforcé aussi précisément qu’un horloger. Solidité, précision, inventivité. «Une dizaine de nos collaborateurs met la dernière main au modèle Digger-250, une machine à déminer commandée à distance de 4e génération, qui va partir en Ukraine, explique Frédéric Guerne, directeur de la Fondation Digger, en sortant de son bureau. Tout est fabriqué ici, à Tavannes, à l’exception du moteur de 250 chevaux.»

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