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Suisse

Ces violences psychologiques qui tuent les femmes à petit feu

Environ 40% des femmes subissent au moins une fois dans leur vie de la violence psychologique. Ce samedi débute une campagne nationale de 16 jours pour sensibiliser la population à ce fléau.

Les moyens de combattre la violence psychologique sont encore insuffisants, déplore l'ONG féministe pour la paix Frieda. © Adobe Stock

24 novembre 2023 à 17:55

Temps de lecture : 1 min

Société » Un véritable fléau. Sournoise, souvent invisible, en général banalisée, la violence psychologique touche environ 40% des femmes au moins une fois dans leur vie. Un chiffre qui fait froid dans le dos. Plus de 250 organisations participent à une campagne de 16 jours qui débute ce samedi et qui est coordonnée par l’ONG féministe pour la paix Frieda. L’objectif: sensibiliser à cette forme particulière de la violence basée sur le genre, agir pour la prévention et informer sur les services d’aide existants.

«Les «16 jours» sont coordonnés cette année pour la première fois en Suisse romande et italienne», se réjouit Isabel Vidal, responsable de la campagne pour ces régions au sein de Frieda. Au programme: concerts, tables rondes, ateliers, mais aussi campagne sur les réseaux sociaux, «afin de favoriser une meilleure compréhension de la violence psychologique dans un contexte conjugal», ajoute Marion Labeaut, coordinatrice au sein de l’association Violence que faire. «Des témoignages audios anonymisés d’anciennes victimes seront également partagés.»

Une définition complexe

Définir la violence psychologique n’est pas aisé. «Elle ne se limite pas à des cris, des pressions ou du chantage, mais implique aussi le dénigrement et la dévalorisation de la victime de manière répétée», explique la responsable. S’il n’existe pas de définition unique, on peut considérer la violence psychologique comme «un comportement intentionnel et répétitif qui s’exprime à travers différents canaux de communication (verbal, gestuel, regard, posture, etc.) dans le but explicite d’atteindre l’autre personne et de la blesser sur le plan émotionnel».

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