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JO 2024. Un marathon qui casse les codes

Un dénivelé positif de 436 m avec une côte à 13,5%: les organisateurs ont voulu "casser les codes" pour les marathons des JO, qui promettent, samedi et dimanche, d'être spectaculaires.

Eliud Kipchoge va-t-il encore s'imposer sur marathon samedi?KEYSTONE/AP/EUGENE HOSHIKO

ATS

ATS

10 août 2024 à 04:00

Temps de lecture : 2 min

Il ne faudra pas s'attendre à des records sur les 42,195 km de l'épreuve masculine (samedi à 8h) et féminine (dimanche à 8h) dans les rues de Paris, mais il devrait y avoir du suspense. Avec la chaleur qui s'ajoutera aux difficultés du parcours - pour la première fois, les organisateurs ont cherché à le rendre difficile et non pas le plus plat possible -, tout pourrait, plus que jamais, se jouer dans les derniers kilomètres.

Les favoris et favorites n'en viendront pas moins, comme toujours, de la côte Est de l'Afrique. Avec, chez les hommes, deux légendes des courses de fond, le Kényan Eliud Kipchoge, en quête d'un troisième sacre sur la distance, et l'Ethiopien Kenenisa Bekele (41 ans).

La Suisse ne sera pas dépourvue d'atouts. Septième aux JO de Rio en 2016, Tadesse Abraham (41 ans), qui a abaissé en début d'année son record national à 2h05'01, voudra finir en beauté sa grande carrière. Le multiple champion du monde de course d'orientation Matthias Kyburz (record à 2h07'44, cette année à... Paris, sur un autre parcours), a l'habitude des tracés casse-patte et ne devrait pas démériter non plus. Sa tactique sera de "ramasser les défaillants" (ou les "morts", dans le jargon) sur les 10 derniers km.

Les meilleures chances, dans les rangs suisses, sont cependant à chercher dans la course féminine de dimanche. Fabienne Schlumpf, 12e à Tokyo il y a trois ans et qui dispute ses troisièmes Jeux, est dans la forme de sa vie. Un top 10 semble possible. La néo-Genevoise Helen Bekele peut viser assez haut aussi.