Un virage bien négocié pour le Fribourgeois Grégory de Sybourg

Automobilisme » C’était l’année de la découverte et, le moins que l’on puisse dire, c’est que Grégory de Sybourg a su s’immerger dans son nouvel univers. En cette année 2022, le pilote de Magnedens est en effet entré de plain-pied dans le milieu du sport automobile, celui qui fut cher à son grand-père Jo Siffert.

Une toute première saison disputée au volant d’un prototype Funyo – du nom de la marque qui organise son propre championnat – que l’apprenti mécatronicien de 18 ans a couronnée du titre dans la catégorie juniors Sprint Cup réservée aux pilotes jusqu’à 25 ans. Un résultat, évidemment, au-delà de toute espérance pour le Sarinois, également 7e sur 39 du classement général final.

Petit-fils de Jo Siffert, Grégory de Sybourg rêve de faire comme son grand-père

«Pour cette première saison, l’objectif était vraiment d’apprendre le plus possible, d’où le choix, avec mon manager Benoît Morand, de ce championnat Funyo comportant quatre courses (d’une durée de 20 minutes chacune, ndlr) par week-end», commence-t-il par rappeler. «Apprendre le plus possible, mais avec quelques bons résultats quand même. Ce qui est arrivé dès la deuxième course de la deuxième manche à Imola où je finis troisième», ajoute-t-il.

Un potentiel à prouver

La saison de Grégory de Sybourg était lancée: «On a vu des améliorations à chaque course et je boucle le championnat avec six podiums et une victoire obtenue lors de l’avant-dernière manche à Barcelone», sourit-il. Une victoire, sa toute première dans le sport automobile, qui a fait office de déclic: «C’était un pas de plus dans ma progression, car au début de la saison, on ne visait ni podium ni victoire, et encore moins le titre chez les juniors.»