Petit-fils de Jo Siffert, Grégory de Sybourg rêve de faire comme son grand-père

Automobilisme » «J’ai toujours baigné dans le monde de la vitesse et de la passion au travers de l’histoire de ma famille. Mon papa, pilote d’avion et d’hélicoptère, ma maman, plusieurs participations au rallye des Gazelles et bien sûr mon grand-papa, la légende Jo Siffert, pilote d’endurance et de F1 (…)». Ces mots? Ce sont ceux que Grégory de Sybourg a écrits en guise de présentation sur son site internet.

En chair et en os, sur la terrasse de la maison familiale dans la campagne de Magnedens, Grégory de Sybourg a le sens de la formule. Normal, serait-on tenté de dire, sachant que le jeune Fribourgeois de 18 ans a déjà piloté une formule 4. Avant de, maintenant, se retrouver au volant d’un prototype Funyo, du nom de cette marque française qui a son propre championnat… Un championnat où Grégory de Sybourg s’aligne depuis le début de l’année dans la catégorie Sprint Cup, sur un format de courses en circuit d’une durée de 20 minutes. «Petit, je n’étais pas du tout intéressé par le sport automobile. Comme mon papa travaille dans le domaine de l’aviation, j’avais tout le temps le nez en l’air et pas du tout pointé vers le bitume», explique-t-il.

La filière Funyo

Ce virage à 180 degrés, à qui le doit-il? «Je le dois à ma maman (Véronique, ndlr). Un jour, elle en a eu assez et elle a dit: «Nous, on est des Siffert et la place des Siffert, c’est sur quatre roues et sur le bitume.» C’est comme ça qu’elle a convaincu mon papa de m’acheter un karting», répond le jeune homme derrière un large sourire. Il se souvient alors: «J’avais sept ans et, comme en Suisse on n’est pas trop gâtés, mon papa m’a emmené sur le circuit de l’Enclos. C’est situé en France, à 10-15 minutes de Pontarlier. C’est là-bas que j’ai fait mes premiers tours de roues.»