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Sports motorisés

Le motocross au féminin

Ramona Schwitz et Sandra Schorderet sont les deux seules Fribourgeoises licenciées. Un sport avant tout pour la liberté et l’ambiance familiale


24 novembre 2020 à 17:49

Temps de lecture : 1 min

Sus aux clichés » Sur les 67 pilotes licenciés à l’association fribourgeoise motocycliste en catégorie MX250, deux sont des femmes. Ramona Schwitz (Sugiez) et Sandra Schorderet (Ferpicloz) n’hésitent pas à défier les hommes. «Mes collègues sont tous impressionnés», glisse la première. Les deux Fribourgeoises ont pour point commun une certaine longévité dans un championnat suisse exclusivement féminin de motocross lancé en 2014. La Lacoise a été deux fois vice-championne nationale (2014, 2015), alors que la Sarinoise est la seule Dzozette à avoir disputé toutes les courses de cette année 2020.

Comme d’autres disciplines, le motocross se pratique de père en fils. Enfin, de père en fille pour Sandra Schorderet (25 ans). «Je suis née dedans, comme ma grande sœur Laetitia. Notre papa, Cyrille, fait du motocross (toujours chez les seniors, ndlr). Pas opposée, maman a un peu peur. Dans les petites catégories, cela allait encore. Mais lorsque j’ai commencé avec une plus grosse moto, elle est moins venue voir les courses.»

Force et puissance

Si la Sarinoise a enfourché sa première bécane à 5 ans révolus, à peine plus tard que son aînée, Ramona Schwitz (29 ans) s’est prise au jeu à l’adolescence, un poil plus tard: «J’ai reçu une moto, un jouet, et cela m’a donné envie. Personne ne m’a influencée. Mon père, qui faisait de la moto sur route, était content. J’ai trouvé une occasion dans un garage bernois et j’ai commencé à m’entraîner, seule, à la maison, avant d’aller sur une piste à Niederbipp.»

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