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Sports de combat

Un meeting, de la pub pour un club

En décembre 1970 et janvier 1972, Walter Blaser monte sur le ring dans une salle du Belluard comble

Meeting de boxe, salle de La Prillaz. Combat Lakhda Ouzar (à g.) contre Sheran Anton Ali Khalil (dr.). Photo Lib / Charly Rappo, Estavayer-le-Lac, 28.09.2019Charly Rappo

28 mai 2021 à 04:01

Boxe » La clameur des stades vous manque? A nous aussi. Histoire d’oublier quelques instants les maigres affluences autorisées, La Liberté revient sur quelques-unes des meilleures ambiances que le sport de la région a connues.

Le 14 décembre 2019, la boxe célébrait son retour gagnant à Fribourg. Le meeting organisé à Forum attirait plus de mille spectateurs. Une ambiance dont les amateurs de la discipline sont déjà nostalgiques, à cause du Covid, le sentiment ne faisant que raviver les souvenirs de soirées mémorables au Belluard, dans les années septante, pour les plus anciens. Le 2 octobre 1970, la salle du quartier d’Alt accueillait son premier combat professionnel de la région.

«Un meeting, c’est l’occasion de se faire connaître et de montrer la valeur des jeunes que nous entraînons.»
Roberto Quaranta

«Pour un club, c’est important d’organiser un meeting», assure Roberto Quaranta (70 ans) qui a connu ça avec son club de Fribourg, comme pratiquant et entraîneur, puis celui de Villars-sur-Glâne qu’il cajole depuis 1984. «Un meeting, c’est l’occasion de se faire connaître et de montrer la valeur des jeunes que nous entraînons. Si on fait monter un boxeur sur un ring, c’est parce qu’il a été préparé afin de pouvoir gagner. Et s’il y parvient, c’est la preuve de l’efficacité des entraînements.» Les salles de boxe sont couvertes d’affiches de soirées mémorables. A chaque rendez-vous son anecdote.

Walter Blaser, ce costaud

Walter Blaser a boxé deux fois devant le public de la Halle des sports de Fribourg: le 19 décembre 1970 et le 14 janvier 1972. Le Bernois, décédé en 1988, est considéré comme l’un des grands de la discipline en Suisse. «Je l’ai bien connu», déclare Bertrand Duboux, auteur du livre Un siècle de boxe en Suisse. «A l’origine lutteur, il était très costaud. Blaser s’était inscrit au club de boxe de Genève, où il a rencontré l’entraîneur François Sutter. Il a mené une carrière très intéressante, car il avait une force de frappe. Par contre, il n’avait pas de garde», se souvient le spécialiste.

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