Logo

Sports de combat

En Corée du Sud pour se relancer

Le Fribourgeois Volkan Oezdemir, 30 ans, affronte ce samedi à Busan une étoile montante de l’UFC

Switzerland's Volkan Oezdemir, left, and Dominick Reyes in action during their Light Heavyweight bout during UFC Fight Night 147 at The O2 Arena, London, Saturday March 16, 2019. (Simon Cooper/PA via AP)Simon Cooper/PA Wire

20 décembre 2019 à 17:56

Arts martiaux mixtes » Volkan Oezdemir s’est envolé dimanche passé pour Busan, où il disputera ce samedi après-midi son huitième combat dans la cage de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus prestigieuse organisation d’arts martiaux mixtes (MMA) au monde. En Corée du Sud, le Fribourgeois de 30 ans a rendez-vous avec Aleksandar Rakic, Autrichien de trois ans son cadet qui reste sur une série de 12 victoires, dont quatre à l’UFC.

 

Rakic, l’homme en forme du moment, qui n’est pas sans rappeler le Oezdemir de 2017, pressé et sûr de sa force. Quasi invulnérable. Alors, celui qui s’affublera du surnom «No Time» infligeait K.-O. sur K.-O. tous plus foudroyants les uns que les autres.

Athlète installé

Deux ans plus tard, la donne a changé. Volkan Oezdemir n’est plus un jeune premier, mais un athlète installé en quête de rachat. Après trois défaites d’affilée, deux logiques et une autre controversée, la manière dont il a mis le Suédois Ilir Latifi au tapis, à Montevideo en août dernier, a fait taire les sceptiques. Redescendu à la 8e place du classement des lourds-légers, le premier Suisse à avoir signé à l’UFC sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur. Un nouvel échec et les mêmes mauvaises langues se sentiraient à nouveau légitimes. Un succès avec la manière et il redeviendrait, au contraire, un candidat potentiel à la ceinture que porte fièrement l’Américain Jon Jones.

« C’est une étoile montante mais il est moins bien classé que moi »

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus