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Ski alpin. Valentine Macheret tire sa révérence

A 24 ans et après un dernier hiver «compliqué», la skieuse du Bry a décidé de raccrocher les lattes

Switzerland's Valentine Macheret competes during the first run of an alpine ski, World Cup women's slalom in Kranjska Gora, Slovenia, Sunday, Jan. 9, 2022. (AP Photo/Pier Marco Tacca)Pier Marco Tacca/keystone-sda.ch

11 avril 2023 à 21:52

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » Valentine Macheret nous l’avait glissé à son retour de Lake Placid où, le 20 janvier, elle avait remporté la médaille d’argent du slalom des universiades: «J’ai encore plein de choses et d’objectifs à atteindre»… A ce moment-là, pas question pour l’athlète du cadre B de Swiss-Ski de mettre un terme à sa carrière. Cette annonce, la skieuse de 24 ans l’a pourtant faite en fin de semaine dernière sur Instagram, relayée par La Gruyère ce mardi: «Merci au ski de compétition pour les lieux que j’ai découverts, les gens que j’ai rencontrés et les leçons que j’ai apprises. Il est temps pour moi de clore ce chapitre et de saisir les nouvelles opportunités que m’offre la vie.»

Cette décision difficile, la skieuse du Bry l’a prise au terme d’un hiver qu’elle qualifie de «compliqué» et où, avec un seul point marqué en Coupe d’Europe, elle n’a malheureusement pas satisfait aux critères lui permettant de conserver sa place dans les cadres de Swiss-Ski. Après 64 départs de Coupe d’Europe et une apparition en Coupe du monde l’hiver dernier à Kranjska Gora (elle ne s’était pas qualifiée pour la deuxième manche), il est désormais l’heure de tirer le bilan de neuf ans de carrière internationale.

Pourquoi ce choix d’arrêter alors que vous étiez encore très motivée à votre retour des universiades?

Valentine Macheret: Cela s’est décidé dans les ultimes courses. Depuis le début de la saison, les choses ne s’étaient pas très bien passées en Coupe d’Europe et j’avais les trois derniers slaloms en Finlande et en Norvège pour prouver que j’avais les moyens de rebondir. J’étais à l’aise physiquement, malheureusement, j’ai fini deux fois 31e de la première manche. Partir sur le second tracé alors que la course est déjà jouée, ce n’est pas forcément très motivant. A partir de là, j’ai commencé à me poser pas mal de questions. J’ai réfléchi sur ces dernières années et j’ai juste constaté qu’il y avait beaucoup de déceptions.

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