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Quand le slalom entre dans le dense

Clément Noël est devenu champion olympique, ce mercredi, d’une discipline plus serrée et ouverte que jamais


Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

16 février 2022 à 20:27

Jeux olympiques » En slalom plus encore que dans les autres disciplines, le fil entre lauriers et déconvenue est ténu. Au royaume du virage court, tout se joue au millimètre, au centième de seconde près. Dans cette ruée vers l’or olympique, c’est le Français Clément Noël qui, ce mercredi, a été à la fête. Normal quand on s’appelle Noël, normal surtout, et comme le souligne Daniel Yule (6e à 0’’86), parce que c’est le meilleur qui a gagné: «Tout a l’air tellement facile pour lui que, vu de l’extérieur, cela en est un peu frustrant. Quand il est en grande forme comme ça, Clément est pratiquement intouchable», dit le Valaisan.

Si Clément Noël a gagné, si l’Autrichien Johannes Strolz (2e à 0’’61) et le Norvégien Sebastian Voss-Solevaag (3e à 0’’70) ont gagné, les Suisses, eux, ont perdu. Pas de beaucoup, d’un souffle, d’un cheveu pour Loïc Meillard et Daniel Yule, 5e et 6e à 10 et 16 centièmes de seconde de la médaille de bronze. Quand on vous dit qu’au royaume du virage court, tout se joue au centième près… Alors oui, on pourra ergoter sur les quelques imprécisions de Loïc Meillard, 4e le matin, sur le second tracé. Alors oui, on pourra aussi regretter le mauvais choix de matériel de Daniel Yule (lire ci-dessous) dans la première manche. Avec des si…

Un mouchoir de poche

Le constat ne date pas d’aujourd’hui ni de ce slalom olympique où, hormis un Clément Noël au plus haut des cieux, les écarts n’ont jamais été aussi serrés, la concurrence aussi plurielle que cette saison. L’écart qui a séparé hier le médaillé d’argent Johannes Strolz au dixième russe Alexander Koroshilov? Il se résume à… 47 centièmes.

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