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Ski

Professionnelle sans se prendre la tête

Sa maturité en poche, Mathilde Gremaud se consacre 100% au ski avec les Jeux de Pékin en ligne de mire


22 octobre 2020 à 00:05

Temps de lecture : 1 min

Ski freestyle » Du ski et même beaucoup de ski. Mathilde Gremaud a eu tout le temps d’assouvir sa passion depuis le printemps dernier avant de chuter à l’entraînement à Saas-Fee voici plus d’un mois. Victime d’une contusion osseuse au genou droit et souffrant d’une légère commotion, la Gruérienne de 20 ans a profité de ces semaines de repos forcé pour voir un peu du pays. Son programme pour la saison à venir comporte encore quelques inconnues, liées aux restrictions sanitaires imposées par le Covid-19. Un refrain plus que connu, lui.

Mathilde Gremaud: «J’ai dû grandir»

Un deuxième rang lors du slopestyle de Calgary le 15 février, un déplacement pour rien en République tchèque où la finale féminine de la Coupe du monde de Big Air n’avait pas pu se dérouler et une médaille d’argent dans le slopestyle des X-Games de Hafjell le 8 mars. Voilà les dernières lignes écrites au palmarès de Mathilde Gremaud. Les prochaines pourraient l’être en novembre à Stubaï, en Autriche, pour un slopestyle, discipline dont elle est vice-championne olympique, qui marquera le coup d’envoi de la nouvelle saison – plutôt étriquée après, déjà, deux annulations actées – de Coupe du monde. «Les qualifications pour les Jeux de Pékin 2022 commencent», annonce la rideuse rochoise, qui a la manifestation aux anneaux à nouveau en ligne de mire, comme cela avait été le cas pour PyeongChang 2018.

Bye bye Engelberg

Mathilde Gremaud a écrit l’épilogue du chapitre de sa vie en sport-études à Engelberg. «Durant le semi-confinement, j’ai fait comme tous les athlètes. Je me suis entraînée à la maison. Par beau temps, je partais à vélo. Seule. J’ai aussi consacré beaucoup de temps à mes études et j’ai réussi mes examens de maturité gymnasiale en mai.» De quoi lui ouvrir de nouveaux horizons. «Je ne vais pas entreprendre une formation pour l’instant. J’ai décidé de me consacrer exclusivement au ski jusqu’aux prochains Jeux d’hiver. Je suis concentrée à 100% et même plus sur le ski, consciente néanmoins que tous mes plans vont dépendre du Covid-19… J’envisage de faire quelque chose à côté, mais pas dans l’immédiat.»

Les entraînements des cadres de Swiss-ski ont repris en juin. Si la Gruérienne avait l’esprit totalement libéré pour se consacrer à sa passion, elle a dû se montrer patiente. «Je me suis fait enlever les quatre dents de sagesse, il y a eu des complications. J’ai passé deux semaines sans sport. En raison d’une infection, je ne pouvais pas manger. Comme j’ai l’habitude de beaucoup manger, je me suis retrouvée totalement à plat!» Le snowpark du glacier de la Plaine Morte était ouvert deux semaines en juin. Mathilde Gremaud n’a pu en profiter que deux jours. Elle s’est rattrapée au cœur de l’été avec des camps de condition physique, des entraînements sur un airbag freestyle en Autriche ou sur la neige à Saas-Fee, où elle a réussi en septembre un saut record.

«La météo était top»

«J’ai beaucoup skié jusqu’en septembre», reprend la jeune femme. «La météo était top. C’était idéal. Depuis ma blessure au genou, les conditions se sont détériorées. Je n’ai pas manqué grand-chose.»

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