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Petit à petit, Bugnard fait son nid

Sélectionné pour le géant d’Alta Badia, le Charmeysan vivra sa 3e expérience en Coupe du monde


15 décembre 2017 à 05:00

Coupe du monde »   Fin octobre, Pierre Bugnard avait quitté Sölden un brin frustré. Douze mois après son baptême du feu au même endroit, le géantiste de 24 ans avait été privé d’un deuxième départ en Coupe du monde, à cause du vent violent qui soufflait sur le glacier autrichien ce jour-là. Le Charmeysan n’aura pas eu à attendre longtemps avant d’obtenir une nouvelle chance. A la faveur d’un bon début d’hiver et d’une 7e place décrochée vendredi dernier en Coupe d’Europe en Norvège, il fait en effet partie des onze ­athlètes sélectionnés par Swiss-Ski pour le slalom géant d’Alta Badia. Arrivé mercredi dans les Dolomites, Pierre Bugnard a pris le temps de faire le point avant la course de dimanche.

Que représente pour vous cette deuxième sélection de l’hiver en Coupe du monde?

Pierre Bugnard: Pour ne rien vous cacher, je m’y attendais. Il y avait de la place dans l’équipe pour Alta Badia. Cela dit, cette sélection représente pour moi une progression, car mon objectif est de me diriger petit à petit vers la Coupe du monde. C’est du boulot, c’est déjà bien d’avoir été pris dans l’équipe, mais je ne veux pas en rester là, ni finir 50e dimanche. Mon but est d’être en deuxième manche. Pour ça, il faudra y aller et attaquer.

Comment avez-vous vécu l’annulation de Sölden en octobre?

Cela fait partie du jeu. Reste que j’ai pu m’entraîner une semaine avec les cadres de la Coupe du monde et me situer par rapport à eux. J’ai pu voir que je n’étais pas ridicule. Sur une manche, je peux aussi être rapide. Maintenant, il me manque encore cette régularité qui fait la différence sur deux manches.

A Sölden l’an dernier, vous ne vous étiez pas qualifié pour la 2e manche. Un peu plus de 12 mois après ce baptême du feu, où vous situez-vous exactement?

J’ai eu des moments difficiles à la fin mars de cette année. J’avais tout le temps mal à la tête et les médecins ont diagnostiqué une mononucléose. Il m’a fallu un mois pour m’en remettre. Avec ça, j’ai manqué les dernières courses de la saison, dont les championnats de Suisse. Mais maintenant, c’est oublié. Sur les skis, ça va bien et je suis en bonne forme physique.

Avez-vous douté au moment de votre mononucléose?

Non, pas du tout. J’avais obtenu ma promotion dans le cadre B et j’étais rassuré par mes résultats de l’hiver. Vous savez, le doute est l’ennemi du skieur. C’est un sport tellement mental que si tu commences à gamberger, ça ne va plus. Ce n’est pas toujours facile, mais en ski, il ne faut pas trop réfléchir…


 

Sept Fribourgeois à Brigue

Outre Pierre Bugnard, Noémie Kolly, Amélie Dupasquier et Valentine Macheret qui jouent les chefs de file dans les cadres nationaux de Swiss-Ski, ils sont sept Fribourgeois à effectuer leurs gammes au Centre national de performance (NLZ) de Brigue. Parmi eux, Norina Mooser (Iire ci-dessous) et Alexis Monney (17 ans) bénéficient des meilleurs points sur la dernière liste publiée par la FIS. A l’image de Norina Mooser, Alexis Monney a réussi des résultats prometteurs depuis le coup d’envoi de la saison. Le skieur de Châtel-Saint-Denis a notamment obtenu un 12e rang dans le super-G FIS de Zinal le 30 novembre dernier, ainsi qu’une 23e et une 15e place dans les deux slaloms organisés la semaine dernière à Saas-Fee.

Naomi Mooser (21 ans, Bellegarde), Victoria Murisier (16 ans, Châtel-Saint-Denis), Gaétan Meyer (18 ans, Broc), Paul Jaquet (17 ans, Bulle) et Maxime Vauthey (16 ans, Châtel-Saint-Denis) chercheront eux aussi à tirer leur épingle du jeu dans l’espoir de baisser leur capital de points et de s’approcher, petit à petit, des cadres nationaux. PAD

 

Tour d’horizon

Noémie Kolly

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