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Noémie Kolly à l’épreuve du Canada

Dès vendredi et jusqu’à dimanche, la Rochoise s’alignera sur les trois épreuves de vitesse de Lake Louise


2 décembre 2021 à 16:53

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » La fin de semaine sera chargée pour Noémie Kolly. Aussi bien sur le plan physique que sur celui des émotions. A 23 ans, la Rochoise s’apprête en effet à s’élancer à trois reprises sur la piste de Lake Louise, où deux descentes (vendredi et samedi) et un super-G (dimanche) sont prévus. Une piste qu’elle a découverte pour la première fois mardi, à l’occasion du premier entraînement où elle a rallié l’arrivée au 49e rang, à 5’’75 de l’Italienne Sofia Goggia. Un classement qu’il convient de relativiser en raison des conditions difficiles qui règnent depuis le début de la semaine dans la station de l’Alberta. «C’était très compliqué. La visibilité n’était pas bonne et la piste tapait énormément. Déjà pour les premières concurrentes, c’était le cas et les choses ne se sont pas améliorées avec mon dossard élevé (le 42, ndlr)», confie la Fribourgeoise au bout du fil.

Pour sa toute première fois sur la Lake Lindsey Way (nom de la piste depuis 2018 en hommage à Lindsey Vonn), la skieuse du cadre B de Swiss-Ski n’a pas forcément eu beaucoup de plaisir: «A la reconnaissance, je me suis dit: «C’est une jolie piste». Je ne m’imaginais pas que ça secouerait autant», explique-t-elle. Et de soupirer: «Quand il y a des bosses et que ça tape, c’est déjà dur. Mais quand en plus, tu ne les vois pas…»

L’espace d’une minute et 57 secondes, Noémie Kolly a préféré jouer la prudence, mettre en veilleuse son côté casse-cou: «Beaucoup de filles ont manqué des portes et j’ai vraiment eu peur, reconnaît-elle avec l’honnêteté qui la caractérise. Avec des skis de plus de deux mètres (2m10 minimum pour les descendeuses, ndlr), tu vas vite. Je n’avais pas toujours le contrôle, mais je me suis battue pour prendre toutes les portes, poursuit-elle. C’était mon premier entraînement, la première fois que je découvrais cette piste, je ne voulais pas me louper.»

Son caractère positif lui permet cependant de relativiser: «Heureusement, on m’a dit que ce n’était pas tout le temps comme ça. C’est donc plutôt rassurant», rigole-t-elle.

Pas si facile que ça

Noémie Kolly le confirme: la descente de Lake Louise n’est pas aussi facile qu’elle en a l’air. «A la télévision, on a l’impression que ce n’est que du plat», note-t-elle avant d’aussitôt nuancer: «Il y a bien une partie plate en haut et une partie plate en bas. Mais avant, il y a toujours un endroit où tu peux prendre de la vitesse: au départ où on se retrouve face à une énorme rampe et dans la portion médiane. A moi de savoir les utiliser.»

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