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Ski

Neige, fun, freestyle et Valais

Avec From Switzerland with Love, le Glânois Titouan Bessire vient de réaliser son tout premier film


1 décembre 2020 à 20:49

Temps de lecture : 1 min

Freestyle » La Grande-Dixence, l’usine hydroélectrique de Fionnay, des tubes, des mains courantes et même un mur immense au-dessus de sa route d’accès… De la neige, des paysages urbains, des escaliers, des chemins de traverse… La station fantôme du Grand-Saint-Bernard, un pylône, un cabanon de départ à la peinture vermoulue, les murs décrépis du restaurant aux vitres cassées…

Mais aussi, le grand saut des montagnes. Des crêtes, des pentes vierges, des mélèzes, des rochers et même une avalanche… Autant de tremplins choisis, ou qui se sont eux-mêmes dangereusement (pour l’avalanche) choisis au menu de Laurent De Martin et Titouan Bessire dans From Switzerland with Love: film de trente minutes disponible depuis ce mardi soir sur YouTube. Laurent De Martin, freestyleur professionnel valaisan, protagoniste et producteur. Titouan Bessire, Romontois passionné de glisse et d’images pour la réalisation.


From Switzerland with Love? Un tournage entièrement réalisé en Valais, dans la région des Dents-du-Midi, où apparaissent notamment deux pointures fribourgeoises de la Coupe du monde de ski freestyle: Thibault Magnin et Valentin Morel. «Après avoir effectué une série de vidéos «cartes postales» avec Laurent (De Martin, ndlr) qui avaient bien marché sur les réseaux sociaux durant l’hiver 2018-2019, nous avons décidé de voir plus grand», explique Titouan Bessire, avant de préciser le canevas du film: «L’idée était: quand Laurent est en Suisse, voilà ce qu’il fait. L’idée était aussi d’inviter les skieurs qu’il avait rencontrés à l’étranger pour leur faire découvrir la Suisse, sa culture, la fondue et ses pentes et pour rider avec eux», sourit le Glânois. Et de compléter: «Moi je filme et Laurent est devant la caméra avec eux.»

Manque de neige et Covid

Après les premières ébauches à la fin mars 2019, le film a pris gentiment corps: «Nous avons monté un book à la mi-juin et démarché des sponsors. Le budget a été complété avec un financement participatif et nous avons pu commencer à tourner mi-décembre», reprend Titouan Bessire, sans toutefois vouloir articuler de chiffres précis. «Dans le monde du freestyle, on peut dire que notre budget est confortable. Nous avons pu défrayer tout le monde. Cela dit, en comparaison avec un film ordinaire, c’est totalement ridicule», se contente-t-il de répondre.

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