Alexis Monney. «Mon objectif n’a pas changé»

Ski alpin » Alexis Monney fêtera Noël en famille, mais seulement le 24 au soir. Le 25 au matin, il reprendra la route, avec tous ses bagages de skieur, en direction de Bormio où le premier entraînement en vue de la descente de Coupe du monde de mercredi se déroulera lundi. Un an après son baptême du feu au plus haut niveau et une saison bouclée avec ses premiers points planétaires acquis au troisième de ses quatre départs, le Châtelois de 20 ans a participé jusque-là à toutes les descentes de l’exercice 2022/2023.

Le skieur de Fruence s’est classé 32e à Lake Louise (26 novembre), 47e à Beaver Creek (3 décembre), puis 18e et 26e à Val Gardena (15 et 17 décembre). Avant de rentrer chez lui, il était en lice cette semaine sur le front de la Coupe d’Europe. A Saint-Moritz, il a pris le sixième rang de la descente de mardi et le neuvième de celle de ce jeudi. Dans cette dernière course, il a terminé à 1’’16 du vainqueur canadien Cameron Alexander, ce qui fait de lui le troisième meilleur Helvète. Gilles Roulin (2e) a été le Suisse le plus rapide, alors que Gaël Zulauf du SC Château-d’Œx a fini 14e à 1’’29 et Nicolas Macheret du SC Broc 33e à 1’’67. Il s’agit du meilleur résultat du Gruérien dans la discipline reine sur la scène continentale.

Un pas de plus vers les sommets pour Alexis Monney

«Je n’ai pas à me plaindre»

Alexis Monney n’a pas eu le moindre répit ces dernières semaines. «J’ai enchaîné. Je fais avec. C’est le lot de tous les skieurs qui naviguent entre la Coupe du monde et la Coupe d’Europe», rappelle le Fribourgeois, joint ce jeudi par téléphone alors qu’il revenait des Grisons. «Avec deux places dans le top 10 en Coupe d’Europe, je n’ai pas à me plaindre. J’ai commis lors de chaque course une petite faute qui m’a coûté pas mal de temps. J’aurais pu accrocher de meilleurs rangs dans le classement», poursuit-il.

Membre du cadre B de Swiss-ski, Alexis Monney s’entraîne pour la deuxième saison avec le deuxième groupe de Coupe du monde de vitesse entraîné par Vitus Lüönd. Il doit passer par des qualifications internes pour prendre le départ d’une descente de Coupe du monde. Ce sera donc le cas à Bormio. «Tant que je ne suis pas dans les 30 premiers sur la liste de départ (WCSL) ou dans le classement de la Coupe du monde, mon statut reste le même.» Le Veveysan pointe au 49e rang – il est 8e Suisse – de la WCSL et au 31e de la Coupe du monde de descente avec 18 points, à égalité avec son coéquipier Urs Kryenbuehl.