Logo

Ski

L’exploit, le Lyoba et l’accrochage. les premiers points d'Antonin Savary vécus avec sa famille

Antonin Savary a brillé sur le sprint de Davos (20e), pour s’offrir ses premiers points en carrière. Il a vécu un quart de finale épique et un accrochage avec le leader du Tour de ski, le Norvégien Amundsen. Récit.

Les proches d’Antonin Savary ont pu exulter quand leur protégé s’est qualifié pour la finale du sprint de Davos. En quart de finale, un accrochage avec Amundsen l’a empêché de jouer pleinement sa chance. © Keystone et DR

4 janvier 2024 à 11:30

Temps de lecture : 1 min

Ski de fond » Quelle journée pour Antonin Savary! D’un prologue époustouflant aux premiers points de sa carrière en Coupe du monde, en passant par un quart de finale gâché par un accrochage fatal au leader Harald Amundsen, le Gruérien sera passé par tous les états d’âme. Sa 20e place lors du sprint de Davos, quatrième étape du Tour de ski, mercredi, restera l’élément phare d’une course qu’il n’est pas près d’oublier, ça non. Récit.

14h55. Antonin Savary gratifie ses proches d’un grand sourire, durant le tour de chauffe. Sans cacher, toutefois, une nervosité certaine. «Un sprint à la maison, c’est beaucoup de pression pour toute l’équipe de Suisse. Et puis, l’attente était longue, jusqu’à mon départ!»

Tout en gestion

15h16. L’athlète de 21 ans s’élance dans un prologue en contre-la-montre de 1,5 km, qui permettra de désigner les 30 meilleurs pour la finale en nocturne. «Je ne voulais pas répéter mon erreur de Toblach, lors de la première épreuve du Tour, où j’étais parti bien trop vite. Gérer jusqu’à la première montée, puis tout donner: le plan a plutôt bien fonctionné.» Positionné sur la bosse qui surplombe la boucle, le fan-club explose en découvrant le chrono de son protégé: 2’22”60, 26e rang provisoire. Et se plonge dans une attente interminable, 26 coureurs devant encore s’élancer. Mais le Ranz des vaches – entonné par le papa, Yves, sous les yeux émus d’Erica, la maman – vaut toutes les confirmations. «27e! Il est 27e! Il faut que j’appelle sa grand-maman pour lui dire d’allumer la télé à 17 h!» Ce résultat, déjà, est synonyme de points en Coupe du monde, les tout premiers de sa jeune carrière, conquis lors de sa cinquième course dans l’élite. «C’est vraiment cool de prouver que c’est possible, que j’ai ma place ici et que les meilleurs du monde ne sont finalement pas des extraterrestres. C’est une belle concrétisation.»

 

16h. Encore une heure et demie avant d’en découdre, dans la nuit grisonne. Le Fribourgeois patiente dans la tente des athlètes, où repos, vélo d’intérieur puis massage sont au programme. Pour les quarts de finale, les deux meilleurs de chaque série (composée de six athlètes) passent en demies, en compagnie de deux lucky losers, à savoir ceux qui bénéficieront des meilleurs temps parmi les non-qualifiés d’office. «Ma seule chance de passer en demie consistait à jouer pour l’une des deux places de viennent-ensuite. J’ai donc choisi de m’aligner avec Lucas Chanavat et Harald Amundsen, car je savais qu’ils imprimeraient un rythme très rapide tout du long.» En l’absence du Norvégien Johannes Klaebo (malade), le Français est le meilleur sprinteur du monde tandis que l’autre Norvégien s’affirme comme le plus polyvalent de la planète et mène, sans surprise, le classement général du Tour de ski.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus