Logo

Ski

Les 3 journées folles de Noémie Kolly

Douzième du super-G dimanche, la Rochoise réalise le meilleur résultat de sa carrière et bluffe Crans-Montana


25 janvier 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » Mais où s’arrêtera Noémie Kolly? La question se pose après son nouvel exploit dans le super-G de Crans-Montana. En décrochant une éblouissante 12e place à 1’’80 de Lara Gut-Behrami, impériale dimanche sur la piste du Mont-Lachaux, la Gruérienne est entrée pour la première fois dans le gotha très fermé des 15 meilleures skieuses mondiales. Et ce, pour sa cinquième apparition seulement sur le cirque blanc!

Mais reprenons depuis le début, par la genèse de cette belle histoire. Alors que Lara Gut-Behrami commente sa victoire déjà actée devant les médias, Noémie Kolly, elle, fait son petit bonhomme de chemin. Partie avec le dossard 44, elle descend dans un anonymat accentué encore par le huis clos. Son style est fluide, ses lignes propres. Comme le laissent entendre ses temps intermédiaires, comme le laisse entendre aussi la voix du speaker allant crescendo dans les aigus, la petite skieuse du cadre B est en marche pour une performance de choix, à un point tel que Lara Gut-Behrami elle-même se retourne vers l’écran d’arrivée… Et puis? Cette clameur dans le camp suisse au moment où la Rochoise de 22 ans coupe la ligne avec le chiffre 12 accolé à son nom. Après son 23e rang vendredi dans la première descente, après son 29e rang samedi dans la deuxième descente, la voilà qui se hisse pour la troisième fois en trois jours dans un top-30 de Coupe du monde.

Des facultés d’adaptation

De quoi laisser l’intéressée elle-même interloquée: «Je suis encore fatiguée de ma course et déjà, je dois venir devant la presse», commence par réagir une Noémie Kolly essoufflée. «Quand je me suis tournée et que j’ai vu le 12, c’était à peine croyable. Je ne réalise toujours pas», ajoute-t-elle comme sonnée.

La clé de sa réussite, elle la doit bien sûr à ses qualités techniques et mentales, mais aussi à ses facultés d’adaptation. «Partir devant aujourd’hui n’était pas forcément un avantage», analyse-t-elle au regard des nombreuses erreurs de lignes qui ont conduit à plusieurs éliminations de marque, dont celles de l’Italienne Sofia Goggia (gagnante des deux descentes de vendredi et samedi), de la Slovaque Petra Vhlova, ou encore de la Schwytzoise Wendy Holdener.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique