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Le rêve devient réalité

Le ski-alpinisme fera son entrée aux Jeux olympiques de Milan et Cortina en 2026

En 2020, les frères Bussard (Robin à gauche et Thomas à droite) avaient brillé aux Jeux olympiques de la jeunesse de Lausanne.

20 juillet 2021 à 19:55

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » «Nous sommes sur le bon chemin, mais il est encore long et tortueux.» Tels étaient les mots de Roberto Cavallo, directeur de la Fédération internationale de ski-alpinisme l’hiver dernier en marge de l’étape de Coupe du monde de Verbier en évoquant la présence de sa discipline aux Jeux de Milan et Cortina en 2026. L’attente n’a finalement pas été trop longue puisque six mois plus tard le Comité international olympique (CIO) a promu le ski-alpinisme sport olympique à compter des JO italiens. La décision a été prise ce mardi à l’unanimité des membres du CIO. «C’est une joie immense, réagit Malik Fatnassi, chef de discipline auprès du Club alpin suisse, fédération nationale. Quand on est dans le sport de performance, on rêve tous des Jeux. C’est une chance incroyable.»

Une opportunité qui pourrait sourire aux skieurs fribourgeois. Lors des premiers émois olympiques de la discipline lors des Jeux de la jeunesse de Lausanne en 2020, les jumeaux Bussard étaient en effet rentrés les bras chargés de médailles. Le titre en individuel pour Thomas, l’argent pour Robin ainsi que l’or en relais mixte. «Je me réjouis pour notre sport surtout, pour sa crédibilité, lâche Thomas Bussard. Ça me motive, mais je me dis aussi que c’est encore loin et qu’il n’y aura certainement que deux places.»

Des places chères

Si la présence du ski-alpinisme à Cortina est assurée, les contours sont encore flous. Le programme présenté par le comité d’organisation propose un sprint, une individuelle et un relais mixte. Ce qui prétériterait par exemple une présence de Rémi Bonnet (injoignable ce mardi) pour qui le sprint n’est pas la spécialité. Mais beaucoup de choses peuvent changer d’ici 2026. «Nous ne savons pas encore quelles seront les disciplines, si chaque athlète devra participer à l’ensemble ou si nous aurons une marge. Nous avons envisagé divers scénarios et nous suivrons l’évolution de près», souligne Malik Fatnassi.

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