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Rémi Bonnet. «L’ambiance a totalement changé»

De retour en équipe de Suisse, Rémi Bonnet veut confirmer ses bonnes prestations de l’hiver dernier

En janvier, à Verbier, Rémi Bonnet avait cueilli sa première victoire en Coupe du monde.

16 décembre 2021 à 22:42

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » Le premier rendez-vous de Coupe du monde a été donné ce jeudi en Italie et la garnison fribourgeoise est du rendez-vous. Si la saison a commencé ce jeudi par un sprint et la victoire de Robin Bussard (lire ci-dessous), l’effort court n’est toujours pas inscrit au programme de Rémi Bonnet. «Non, pour moi ça commence vendredi», rigolait-il mardi, à la veille de son départ. Cette fois, pas besoin de montrer patte blanche pour s’élancer en Coupe du monde, le Charmeysan a retrouvé sa place en équipe de Suisse cet été. L’année dernière, il avait dû briller aux championnats de Suisse pour obtenir une dérogation pour s’aligner à Verbier. Bien lui en avait pris, puisqu’il avait signé sa première victoire en élite dans la station du val de Bagnes.

A 26 ans, Rémi Bonnet a dépassé de vieilles divergences pour vêtir à nouveau la combinaison à croix blanche. «Depuis que Malik (Fatnassi, ndlr) est arrivé à la tête de l’équipe, l’ambiance a totalement changé, explique Rémi Bonnet. Il est davantage du côté des athlètes et il est motivé à faire évoluer l’équipe. Nous avons bien pu nous entraîner, le climat est plus serein.» Le Fribourgeois a donc retrouvé ses «copains», comme il aime le dire, même si cela n’a fondamentalement pas changé grand-chose pour lui. «Vu que ma saison estivale a duré, je n’ai rejoint l’équipe de Suisse que pour le camp d’entraînement à Zermatt en octobre, explique-t-il. Depuis le temps, je me connais et je sais comment me préparer, mais en début de saison ça aide d’avoir tout qui est organisé, il y a moins de stress. J’ai encore beaucoup de liberté, ça ne change pas vraiment par rapport à l’année dernière. C’est surtout un gain de temps et d’énergie.»

La PdG dans le viseur

Sa première victoire en Coupe du monde à Verbier et son titre mondial en Andorre, les deux en verticale, ne lui mettent pas une pression supplémentaire cette saison, mais plutôt un goût de reviens-y. «Je ne vais pas à la verticale de vendredi pour faire cinquième, sourit-il. En individuel aussi, j’ai montré que j’étais capable d’accrocher des podiums. Les deux objectifs de la saison sont les européens (en mars en Espagne, ndlr) et la Patrouille des glaciers. Normalement je courrai avec Werner Marti et Martin Anthamatten.»

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