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Ski

La tête dans les montagnes

Jérémy Muriset vit sa première saison de Coupe du monde, ponctuée par les mondiaux en Andorre

Jeremy Muriset, skieur-alpiniste Photo Lib/Charly Rappo, Charmey, 27.02.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

1 mars 2021 à 21:13

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » Pour qui garde un œil sur les Préalpes, Jérémy Muriset n’est pas un inconnu. Souvent sur les podiums dans la région, le Charmeysan de 17 ans a souvent damé le pion à certains spécialistes de ce petit coin de pays. Comme aux Monts-Chevreuils en 2019 quand à 15 ans tout juste il devançait certaines pointures pour s’adjuger sa première victoire scratch.

Deux hivers plus tard, le voici propulsé en équipe de Suisse et en Coupe du monde. Dès ce mardi, et accompagné de trois autres Fribourgeois, Jérémy Muriset prendra part à ses deuxièmes championnats du monde. Après avoir été l’invité surprise à Villars, il est cette fois bien établi dans la hiérarchie helvétique. «Je ne sais pas si on peut dire que c’est ma première saison de Coupe du monde, rectifie-t-il humblement. Je suis M18 et j’ai une sorte de passe-droit pour m’aligner avec les M20. Mais cela me permet de me préparer pour l’année prochaine quand je grimperai d’une catégorie.»

Une photo dédicacée

Reste que Jérémy Muriset a participé à toutes les manches du cirque blanc, n’a manqué aucune épreuve et a obtenu son meilleur résultat au début février à Verbier: une 13e place en verticale. Il regrettera presque que les championnats du monde ne se déroulent pas à nouveau en Suisse. «Effectivement, rigole-t-il. Mais il paraît que la verticale est belle là-bas et ne réussit pas trop mal aux Fribourgeois.» Rémi Bonnet y a en effet fêté quatre podiums en cinq ans.

C’est d’ailleurs un peu son illustre prédécesseur qui lui a donné le virus du ski-alpinisme. Si Jérémy Muriset a commencé la peau de phoque un peu à reculons, et notamment une sortie douloureuse enfant au chalet du Régiment avec ses parents, il n’a depuis plus lâché ses spatules. Un peu de football plus jeune, du ski alpin – «mais j’étais vraiment nul», s’exclame-t-il – et, évidemment, de la course à pied comme beaucoup de skieurs-alpinistes. «J’ai toujours voulu faire de la compétition. Je voyais mes cousins se lancer dans la Mezzalama ou la Pierra Menta, ça m’a donné envie, se souvient Jérémy Muriset. Je me souviens de Rémi (Bonnet, ndlr) aussi. En 2015 quand il avait tout gagné à Verbier, il y avait eu une fête au village. J’ai encore sa photo dédicacée d’ailleurs.»

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