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La blessure au genou, une fatalité?

Pratiquement aucun skieur de la Coupe du monde n’échappe à la case chirurgie durant sa carrière


15 janvier 2021 à 22:19

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » «J’ai eu la chance de n’avoir jamais connu de grosses blessures. A part un mal de dos qui m’a tenu éloigné durant deux semaines, je n’ai pas été absent du circuit plus que quelques jours.» Prononcées le 11 mars 2010 dans l’aire d’arrivée du super-G de Garmisch, ces paroles sont de Marco Büchel. Le sympathique Liechtensteinois venait alors de disputer la dernière course de sa carrière. Une carrière riche de 16 (!) saisons et de 266 départs de Coupe du monde qu’il avait traversée pratiquement sans aucune égratignure.

Presque de la science-fiction aujourd’hui, comme en témoigne la liste des athlètes de Swiss-Ski actuellement blessés pour une période indéterminée: Aline Danioth, Luana Flütsch, Juliana Suter, Elena Stoffel, Charlotte Chable, Niels Hintermann et Mauro Caviezel. Sept athlètes suisses sur le carreau depuis l’automne. La facture est douloureuse.

Alors, la blessure, une fatalité dans le ski alpin? «Chez les filles, c’est vraiment l’hécatombe. Cette année, ce sont les Suissesses, l’an passé, c’étaient les Autrichiennes», constate Maxime Grosclaude, spécialiste en médecine du sport à l’hôpital de La Tour à Meyrin. «Je n’ai pas d’explication, mais j’ai quelques théories, observe-t-il. Les courses sont de plus en plus serrées et cela se joue au centième de seconde. Les athlètes doivent prendre davantage de risques.»

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