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Mathilde Gremaud, un an après sa médaille d'or. «Je n’oublierai jamais»

Il y a une année jour pour jour, Mathilde Gremaud devenait championne olympique aux Jeux de Pékin

Mathilde Gremaud: «J’avais l’impression d’être là où je devais être, d’avoir les sensations que je voulais avoir…»

15 février 2023 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Ski freestyle » C’était il y a exactement une année à Zhangjiakou. C’était le 15 février 2022 dans le magnifique snowpark de Secret Garden. Ce mardi-là, Mathilde Gremaud devenait championne olympique de slopestyle devant la star chinoise Eileen Gun et l’Estonienne Kelly Sildaru. En ce jour anniversaire, la Rochoise de tout juste 23 ans revient sur son exploit, son torrent d’émotions et sur les incidences de cette médaille d’or qui, elle le dit, a changé sa vie.


Le 15 février 2022 est-il une date à jamais gravée dans votre mémoire?

Mathilde Gremaud: C’est clair que je ne l’oublierai jamais. Mais pour être honnête, le 8 février est une date qui est encore plus importante pour moi, parce que c’est mon anniversaire (rires). Le 17 février 2018 restera également à jamais gravé dans ma mémoire. C’est là où j’ai remporté ma première médaille olympique (l’argent derrière la Genevoise Sarah Höfflin aux JO de PyeongChang, ndlr).

Avez-vous prévu de faire une fête spéciale pour ce premier anniversaire?

Non, pas du tout. Je suis en ce moment au Japon, dans la vallée d’Hakuba près de Nagano pour faire du ski libre avec des amis. Mon meilleur cadeau, ce sont les gros flocons qui tombent actuellement. Je fêterai ça dans la poudreuse (rires).

Vous souvenez-vous de tous les détails de ce 15 février 2022?

Peut-être pas de ce que j’ai déjeuné, mais je me souviens quand même de tout. Je me suis réveillée de super bonne humeur après une excellente nuit de sommeil. Il faut dire que mon lit était hyper confortable et que je n’ai jamais de problèmes à m’endormir avant une compétition.

Dans quel état d’esprit étiez-vous ce matin-là?

Avec tout ce qui s’était passé la veille en qualifications (elle a obtenu son billet en 12e et dernière position, ndlr), j’étais presque enragée d’être en finale tellement ma performance avait été mauvaise. Mais quand je me suis réveillée, que j’ai regardé par la fenêtre et que j’ai vu que le ciel était tout bleu, je me suis dit: «Cool, il fait grand beau, il n’y a pas de vent et tu as de la chance d’être en finale. Tu repars de zéro…»

N’étiez-vous pas tendue?

Pas plus que ça. La journée était tellement belle que même sans médaille, ce ne serait que du pur plaisir. Je savais aussi que je ne pourrais pas plus mal skier que la veille.

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