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Didier Cuche. «Feuz peut égaler le record de Klammer»

Didier Cuche, détenteur de 4 globes en descente, parle de Beat Feuz et évoque cette saison à huis clos

ABD0152_20210303 - SAALBACH HINTERGLEMM - ÖSTERREICH: Beat Feuz (SUI) während dem 1. Training für die Abfahrt der Herren am Mittwoch, 3. März 2021 in Saalbach-Hinterglemm. - FOTO: APA/EXPA/JOHANN GRODEREXPA/JOHANN GRODER/keystone-sda.ch

16 mars 2021 à 17:34

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » Beat Feuz doit remporter aujourd’hui à Lenzerheide sa quatrième Coupe du monde de descente consécutive. Le Bernois, qui a déjà rejoint Didier Cuche au nombre de victoires – 12 – dans la discipline, détiendra également la même quantité de petits globes dans l’épreuve reine du ski alpin que le Neuchâtelois. Kugelblitz – le surnom de Feuz – peut se contenter d’un 8e rang pour terminer tout en haut du classement. Une annulation de la course entérinerait son avance de 68 points sur l’Autrichien Matthias Mayer.

Retiré du circuit depuis 2012, Didier Cuche (46 ans) a gardé un œil sur le ski alpin. «Je n’ai pas raté beaucoup de courses, sauf, peut-être, lorsque je me trouvais sur les pistes avec les enfants», explique le Neuchâtelois, ravi de la razzia helvétique cette saison. «On s’habitue vite. Les Suisses ont trusté les podiums les uns après les autres. Cela doit engendrer une dynamique intéressante au sein de l’équipe.» Et de rappeler: «Au début des années 2000, c’était moins évident au niveau de l’ambiance, de la pression et des commentaires négatifs dans les médias. C’était même pénible.»

Un passage de témoin

Le skieur des Bugnenets avait gardé la tête hors de l’eau malgré le contexte en montant huit fois sur le podium en 2001/2002. «J’avais obtenu, à moi seul, la moitié des résultats de l’équipe masculine et le tiers de ceux de l’ensemble de Swiss-ski… J’avais réussi une saison incroyable alors que pas grand-chose ne tournait rond. En plus, il y avait eu l’accident de Silvano Beltrametti (paraplégique après sa chute à Val d’Isère, ndlr). C’était une saison assez pesante. Le contexte ne favorisait pas les performances. Mais c’est du passé. Cette saison, l’atmosphère a été très positive.»

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