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Et si c’était l’hiver de Loïc Meillard?

Le skieur d’Hérémence lance sa saison dimanche à Sölden. A 25 ans, il paraît mûr pour jouer le grand globe


22 octobre 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » Marco Odermatt, Gino Caviezel, Justin Murisier, Loïc Meillard: quatre géantistes purs qui lanceront leur saison dimanche sur le glacier de Sölden, quatre atouts estampillés Swiss-Ski, tous capables de viser le podium dans la discipline… Et davantage encore pour Marco Odermatt et Loïc Meillard. Si le prodige nidwaldien, 2e la saison passée, est régulièrement cité dans la colonne des grandissimes favoris au grand globe de cristal derrière le vainqueur sortant Alexis Pinturault (lire plus bas), Loïc Meillard se profile lui aussi parmi les candidats sérieux.

Quatrième du classement général l’hiver dernier, 4e et 9e de ceux du géant et du slalom, le skieur d’Hérémence a clairement franchi un palier. A quelques jours de fêter son 25e anniversaire, le grand frère de Mélanie s’est plié au jeu de l’interview. C’était il y a trois semaines à Dübendorf, à l’occasion de la remise du matériel aux membres de Swiss-Ski.

Avec des tops 7 en géant, en slalom et en super-G, on peut vraiment dire que vous avez franchi un énorme palier l’hiver passé. Vous confirmez?

Loïc Meillard: Mon objectif d’être performant du début à la fin de la saison a été rempli. J’ai toujours été constant, devant, à me battre pour les podiums. Alors oui, on peut dire que j’ai fait un pas en avant. Reste que je ne m’enflamme pas. J’ai encore beaucoup de choses à améliorer.

Lesquelles?

ll m’a manqué parfois un petit rien. Une petite faute en trop, une légère erreur qui fait que, à la fin, tu n’es pas sur le podium. C’est ce que je vais tenter de gommer cette saison.

L’hiver passé, on vous a souvent vu produire du très bon ski en première manche avant de flancher un peu sur le deuxième tracé. Est-ce là aussi où vous devez progresser?

Avec le rail formé par les autres concurrents, j’avais plus de peine à produire le même ski en deuxième manche qu’en première sur une piste en meilleur état. J’ai essayé de travailler ça durant l’été. Maintenant, est-ce que cela va fonctionner? On le verra en course dès Sölden… C’est un point qui a péché l’hiver passé, mais il y en a également d’autres. Je le répète, il y a ces petites erreurs de temps en temps, plein de petits détails à corriger pour aller plus vite.

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