Logo

Ski

Antonin Savary comblé par sa médaille de bronze aux mondiaux

Le Fribourgeois a vécu «un moment totalement fou». Il est revenu des mondiaux juniors M23 avec une médaille autour du cou

Depuis sa participation à la Coupe du monde de Davos, Antonin Savary n’a cessé de monter en puissance.

6 février 2023 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Ski de fond » C’est un Antonin Savary fatigué mais heureux que nous avons joint, hier soir, alors qu’il était sur le chemin de l’aéroport pour rentrer de Whistler, au Canada, où il disputait les mondiaux M23. Dans les bagages du Gruérien, des souvenirs, évidemment, mais surtout une médaille de bronze obtenue samedi en relais mixte qui complétait à merveille sa semaine, marquée aussi par une 6e place sur 10 km skating en individuel.

Au lendemain de cette médaille de bronze obtenue avec le relais, comment vous sentez-vous?

Antonin Savary: Je suis un homme comblé (rires)! Je ne peux pas aller mieux. Cela fait depuis l’été que nous travaillons en équipe, à nous dire que c’est faisable. Au niveau des émotions, il n’y a pas grand-chose de comparable à une médaille gagnée en équipe. Nous avons passé je ne sais pas combien d’heures à nous entraîner ensemble sur les skis-roues, en course à pied, sur la neige pour devenir bons. Cette médaille, c’est vraiment une sensation spéciale.

Quel était votre sentiment au moment de vous élancer dans le groupe de tête comme dernier relayeur?

Je n’ai jamais eu autant de pression! A 6h du matin, j’étais déjà réveillé avec le cœur qui battait à fond. C’est exactement la situation que j’imaginais qui s’est passée: arriver à cinq pour le podium avec moi qui dois conclure. En fait, j’étais l’attaquant de pointe qui doit mettre le ballon au fond (rires). Le stress était très élevé.

A quel moment avez-vous compris que vous l’aviez gagnée, cette médaille?

Lors du sprint final. Le Norvégien était revenu sur le groupe de tête, il était même passé devant, mais quand je me suis retourné… il était derrière. Quand j’ai remarqué qu’il ne pouvait plus revenir, j’ai regardé devant moi et je voyais mes coéquipiers qui sautaient de joie dans l’aire d’arrivée. Vraiment, cela a été un moment magique. Totalement fou!

Il n’y a pas eu que cette médaille. Votre semaine a aussi été ponctuée par cette 6e place en individuel…

C’était inattendu, bien que cette discipline soit ma spécialité. Il faut dire que j’ai eu de bonnes sensations durant toute la durée de ces mondiaux. Sauf peut-être en sprint, où j’ai été spectateur (il a été éliminé en quart de finale, ndlr), mais il se courait en classique, ce qui n’est pas mon fort. Mais je savais que pour l’individuel ça irait. Sauf qu’après le premier tour, j’étais totalement sec (rires). Là, mon entraîneur me dit que je suis cinquième et cela m’a donné des ailes. Au final, cela se joue à peu de choses: entre le 3e et le 11e, il n’y a que 16 secondes et je suis à 5 secondes du podium.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus