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Sports

Athlétisme. Noah Lyles reste le patron US du 100 m

Le champion du monde Noah Lyles a remporté avec brio le 100 m des sélections olympiques américaines dimanche à Eugene. Il fonce vers les Jeux de Paris, où il visera l'or qui manque à son palmarès.

Noah Lyles a remporté le 100 m des Trials dimancheKEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

ATS
AFP

ATS et AFP

24 juin 2024 à 06:32

Temps de lecture : 2 min

Lyles, qui doit encore se qualifier pour le 200 m de ces JO, s'est imposé en 9''83, égalant ainsi son record personnel. Il a devancé Kenny Bednarek (9''87, record également), habituel spécialiste du 200 m, et le vice-champion olympique Fred Kerley (9''88), tous les trois se qualifiant pour le 100 m aux JO.

Le champion du monde 2019 Christian Coleman, 4e en 9''93, est la première "victime" de la densité du sprint américain et devra se contenter du relais 4x100 m à Paris. Il avait manqué les Jeux de Tokyo en 2021, lorsqu'il était suspendu pour manquements à sa localisation antidopage.

Show

Tout de rouge vêtu, après sa combinaison blanche des séries samedi, Noah Lyles a assuré comme d'habitude le spectacle avant, pendant, et après la course. "Je suis prêt", a souri le triple champion du monde à Budapest l'été dernier (100, 200, 4x100 m), qui visera un quadruplé inédit à Paris en espérant une sélection sur le 4x400 m.

Infatigable showman, Lyles a encore usé de multiples mises en scène, avec une entrée dans l'enceinte du stade en costume dimanche au côté du rappeur Snoop Dogg ou encore une référence à la "pop culture" comme il en raffole en se présentant au départ des séries avec une puissante carte du jeu Yu-Gi-Oh! cachée dans sa combinaison.

Le sprinter au finish redoutable a su se muer en champion des distances les plus courtes, devenant vice-champion du monde du 60 m en salle. Mais ce sont bien le Kényan Ferdinand Omanyala (9''79) et le Jamaïcain Oblique Seville (9''82), lequel a battu Lyles le 1er juin à Kingston, qui détiennent les meilleurs temps de l'année.

Un lycéen en feu

Plus tôt dans la soirée, le jeune Quincy Wilson, lycéen âgé de 16 ans, avait créé la sensation en se qualifiant pour la finale du 400 m de ces Trials avec un chrono de 44''59. Il battait ainsi de nouveau la meilleure performance mondiale de tous les temps chez les cadets (moins de 18 ans).