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Le point culminant avant la retraite

Physiothérapeute pour Swiss Athletics, Georges Kapsopoulos sera l’un des rares Fribourgeois à Tokyo

Georges Kapsopoulos part à Tokyo avec l'équipe de Suisse d'athlétisme Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 08.07.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

21 juillet 2021 à 20:13

Temps de lecture : 1 min

Jeux olympiques » Le cavalier Robin Godel est le seul athlète fribourgeois à prendre part aux Jeux olympiques qui se tiendront à Tokyo dès vendredi et jusqu’au 8 août prochain, mais il ne sera pas le seul représentant du canton dans la délégation suisse. Georges Kapsopoulos s’envolera lui aussi pour le Pays du Soleil levant. Le Sarinois, né au Caire il y a 68 ans d’une mère française et d’un père grec, fait partie de l’équipe médicale de Swiss Athletics dans laquelle il officiera comme physiothérapeute. «Sur place, ma priorité, c’est Lea (Sprunger, ndlr), mais je vais aussi m’occuper des autres athlètes. Je donnerai également des coups de main pour encadrer le karaté ou le tennis de table dont les sportifs se déplacent tout seuls», dévoile le Fribourgeois.

Après de fausses réjouissances l’an passé et quelques inquiétudes liées à l’évolution de la pandémie et aux menaces qui en découlaient, Georges Kapsopoulos est dans les starting-blocks, prêt à vivre «le point culminant personnel» de sa carrière!

Merci Laurent et Lea

Les Jeux olympiques, Georges Kapsopoulos y pense depuis un moment. Après treize (!) Universiades (lire ci-dessous) et une expérience olympique très appréciée à Athènes en 2004 dans la peau du spectateur passionné, le rêve s’est matérialisé ces dernières années. «Depuis que j’ai rejoint Swiss Athletics en 2013, j’espérais une fois prendre part aux Jeux olympiques. C’est le summum pour un physio du sport!», avoue-t-il.

Sa présence aux championnats du monde de Doha en 2019 et le soutien de Laurent Meuwly, ancien entraîneur de Swiss Athletics, aujourd’hui en charge des Pays-Bas, ainsi que celui de Lea Sprunger lui ont ouvert les portes olympiques. «En m’envoyant aux mondiaux, la fédération suisse a montré qu’elle avait confiance en moi, mais je dois vraiment remercier du fond du cœur Laurent et Lea qui m’ont encouragé à me présenter», insiste le Sarinois.

Pas que les soins

Si, pour lui, le grand départ n’aura lieu que dans quatre jours, la préparation a débuté depuis longtemps. «Les Jeux demandent une certaine organisation. Il faut d’abord lire les nombreux rapports, sécuritaires et sanitaires, fournis par les organisateurs, le CIO, Swiss Olympics et Swiss Athletics. Il faut aussi se préparer physiquement. On nous a demandé de ne pas fuir la chaleur pour nous habituer à la température et à l’humidité qui régnera au Japon, mais aussi de faire du cardio et de la muscu, d’aller marcher, histoire d’être en forme», détaille l’habitant d’Avry-sur-Matran.

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