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Hockey sur glace

Zurich remporte le duel des valides

Fin de série pour Gottéron, qui n’a pas réussi à dicter sa loi dans le seul match de reprise épargné par le virus


3 janvier 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » A moins de tirer les ZSC Lions en play-off, Fribourg-Gottéron ne reviendra plus jamais au Hallenstadion. Une salle de concert en passe d’être remplacée par une vraie patinoire que les Dragons auront quittée vaincus lors de huit de leurs neuf dernières visites. Celle d’hier après-midi restera certainement comme la plus étrange. Alors que toute la ligue ou presque est paralysée par la pandémie et les quarantaines, Zurichois et Fribourgeois ont commencé l’année 2022 comme si de rien n’était. Enfin, pas tout à fait…

Si le virus n’a pas eu raison de la rencontre initialement programmée le 8 mars, il a privé Rikard Grönborg de nombreux titulaires. Mais Zurich ne serait pas Zurich sans une profondeur impressionnante qui lui a permis de compenser en partie les absences de Noreau, Azevedo, Andrighetto, Weber et Diem, pour ne citer qu’eux. Gottéron, on le sait depuis longtemps, n’a pas ce matelas de sécurité. Le forfait de Bykov, qui souffre d’une «gastro», venu s’ajouter à ceux de Walser et Jörg ainsi qu’à la suspension de Mottet: seuls 10 attaquants garnissaient les rangs des visiteurs. Ajoutez à ce contexte défavorable une entame gâchée par plusieurs mauvais placements défensifs, et vous obtenez la dixième défaite de l’exercice des Dragons, sur un score tout ce qu’il y a de plus «hockeyistique»: 4-2.

Le feuilleton DiDomenico

A force de tourner à trois lignes, le leader n’a pas eu les jambes nécessaires dans la troisième période – seulement 6 tirs cadrés – pour refaire son retard. Emmené par ses deux Denis, Hollenstein et Malgin, le «Z» avait creusé l’écart dans le premier quart d’heure, avec deux réussites qui s’avèrent décisives dans le décompte final. «Même si nous sortions d’une pause de quelques jours, certains ont eu le souffle court après deux tiers», constate Christian Dubé au terme d’une rencontre «pas extraordinaire» mais durant laquelle les Dragons ont «bataillé». «Nous n’avons pas été ridicules, loin de là, mais Zurich a fait plus de choses justes que nous», résume Benoît Jecker.

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