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Hockey sur glace

«Revenir à Fribourg. un choix du cœur»

Christoph Bertschy explique pourquoi il rejoindra pour sept ans Gottéron, où il veut être un leader


15 septembre 2021 à 22:56

Hockey sur glace » Christoph Bertschy a attendu trois jours, et un peu de répit dans son agenda de hockeyeur du Lausanne Hockey Club, pour répondre aux questions de la presse, qui en avait. «Ça fait une heure et demie que j’enchaîne les interviews», a expliqué, presque essoufflé, le futur joueur de Fribourg-Gottéron au moment de prendre notre appel. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’un attaquant international de 27 ans, passé par la NHL, s’engage pour sept saisons auprès de son club formateur après un exil de douze ans.

Comment avez-vous géré la semaine écoulée?

Christoph Bertschy: Assez bien, j’ai l’impression. Bien évidemment, des semaines comme celle-ci, tu n’en vis pas toutes les années. Négocier seul était une première pour moi. Je savais que ma situation n’allait pas rester secrète bien longtemps. C’est le jeu.

Pourquoi avoir renoncé à recourir à un agent?

Je n’en ai plus depuis une année et demie. Comme je me trouvais dans une situation agréable, j’ai eu envie de tenter le coup moi-même. Négocier un contrat m’a toujours intéressé. Au pire, si j’avais eu un problème, j’aurais pu appeler mon beau-père, lequel travaille dans les assurances. Et au pire du pire, un agent était disposé à m’apporter son aide.

Mais vous n’avez eu besoin de personne puisque vous avez obtenu un bail de sept ans. Cette durée, c’était pour égaler Tristan Scherwey?

Même pas (rires)! J’avais envie de sécurité. A tous les clubs avec lesquels j’ai discuté, j’ai dit que je ne signerai pas quelque chose en dessous de quatre ou cinq ans. Fribourg est arrivé avec une proposition de six ans. Et nous sommes tombés d’accord sur sept il y a une semaine.

Vous aurez 35 ans en 2029. Ce contrat laisse penser que vous allez terminer votre carrière là où vous l’avez entamée. C’est le but?

J’espère que je pourrai encore jouer à 35 ans et resigner pour trois ans! A voir l’état de mon corps… Pour l’instant, je ne réfléchis pas aussi loin. C’est long, sept ans. Mais c’est clair que je ne reviens pas à Fribourg dans l’idée de repartir.

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