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Hockey sur glace

National League. Thomas Grégoire, ce joueur «sournois, imprévisible»

Pour ses débuts avec un Gottéron assuré de jouer les play-off, le défenseur québécois a fait forte impression, surtout offensivement.

Thomas Grégoire devance le Gruérien Axel Simic: le défenseur québécois a bénéficié d’un gros temps de jeu pour sa première. © Keystone

4 février 2024 à 18:45

Temps de lecture : 1 min

Fribourg-Gottéron jouera les play-off! Si la qualification directe ne faisait plus l’ombre d’un doute depuis plusieurs semaines, la voir se matérialiser à la faveur d’une victoire 4-0 samedi soir sur la glace de Kloten offre un soulagement certain à la troupe de Christian Dubé. «Le premier objectif de la saison est atteint», sourit l’entraîneur québécois. Après l’échec de la saison dernière, passer en vert sur le télétexte à sept rencontres du terme du championnat constitue selon lui «la preuve que nous avons fait les choses de la bonne manière». Quant à la partie disputée dans la banlieue zurichoise, le résultat importera plus que la manière.

Quand Gottéron accélère

Qu’on se le dise: le duel face à Kloten avait tout à envier, en matière de jeu, de spectacle et d’intensité, aux deux parties précédentes, disputées face à Zoug mardi puis devant Zurich vendredi. «Deux matches qui nous ont coûté beaucoup d’énergie», note Dubé, heureux d’avoir tout de même «trouvé une solution pour gagner», malgré la domination d’Aviateurs bien plus entreprenants (38 tirs à 26). Si le score est trompeur, il atteste du moins d’une vérité: quand Fribourg-Gottéron décide d’accélérer, il devient injouable.

21’36

Le temps de glace offert à Thomas Grégoire, le plus important de l’équipe.

Au génie de Sörensen, à la solidité de Rüegger et au réalisme retrouvé de Mottet, il s’agit d’ajouter à ce succès la patte de Thomas Grégoire, aligné pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, deux semaines après son arrivée. Pour ses débuts, le Québécois de 25 ans a bénéficié du temps de jeu… le plus important de son équipe (21’36)! Aux côtés de Diaz, le natif de Sherbrooke a paru très en jambes, utilisé aussi à la pointe sur la deuxième unité de power-play. «Pour qu’il se mette dans le bain, il fallait lui donner entière confiance, dit Dubé. Il n’a pas réalisé le match parfait, mais j’ai vu de bonnes choses.»

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