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Hockey sur glace

Glauser. «Sur la glace, je n’ai pas de copains»

Au bord de l’élimination avec le LHC, Andrea Glauser ne fait pas dans le sentimental face à son club formateur


1 avril 2022 à 21:41

Hockey sur glace » Jouera, jouera pas? Jeudi soir à Lausanne, Andrea Glauser n’a pas terminé l’acte IV remporté par Fribourg-Gottéron. Mené 3-1 en quart de final à l’heure de monter une troisième fois le toboggan, le LHC pourrait devoir jouer sa survie sans le troisième joueur le plus utilisé de ces play-off, toutes équipes confondues (25’38 par match). «J’ai pris un coup un peu bête en voulant checker», explique par téléphone le défenseur singinois, qui n’est pas le dernier quand il s’agit d’aller se frotter dans les bandes et à ses adversaires. «J’aime jouer dur et je sais que Sprunger et Mottet, deux très bons joueurs, n’aiment pas trop ça. J’aime faire mal. Mais attention, pas faire mal dans le sens de blesser.»

Il lui tient d’autant plus à cœur de le préciser que l’international suisse a été pris en grippe par son ancien public, dans lequel se trouvaient sa famille et ses amis, après avoir envoyé Mauro Dufner valser dans la bande, mardi soir. «C’était un peu con de ma part, même s’il se tourne et ne se protège pas assez à mon avis. Il aurait pu avoir une commotion, je n’aurais pas dû faire ce geste. Mais ce sont les play-off. J’essaie de mettre des émotions et marquer mon territoire.»

«Les supporters ont chanté «F*** you Glauser» et je peux les comprendre. Ça fait partie du jeu»
Andrea Glauser

Depuis le banc des pénalités, d’où il avait assisté un peu plus tôt à l’ouverture du score des Dragons, l’ancien junior du cru a tout entendu: «Les supporters ont chanté «F*** you Glauser» et je peux les comprendre. Ça fait partie du jeu. Je préfère que ça vienne du kop fribourgeois plutôt que de celui de Lausanne», dédramatise le jeune papa, qui fêtera ses 26 ans dimanche. Peut-être sur la glace, sur le coup de minuit, en troisième prolongation, qui sait? «Pas question pour nous d’abandonner! Je reste d’avis que nous avons les meilleures occasions à 5 contre 5. Il suffit d’un but en power-play pour relancer la machine. Peu importe qu’il soit marqué de la canne, du pied ou de la tête!»

Un travail de sape

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