Dubé. «Si on m’avait demandé de choisir, je me serais posé des questions»

Hockey sur glace » Le faux suspense aura duré un mois et demi dans le dossier Christian Dubé. Fribourg-Gottéron et son entraîneur/directeur sportif ont annoncé jeudi avoir prolongé leur entente existante, valable jusqu’en avril de l’année prochaine, de deux saisons supplémentaires. Si tout va bien, le Canadien de 45 ans continuera à exercer au moins jusqu’en 2025 sa double fonction, ce qui était le principal enjeu des négociations entamées après l’élimination de «ses» Dragons en demi-finale des play-off.

«Je suis sûr qu’on va atteindre quelque chose qu’on n’a jamais atteint par le passé, ensemble», s’est osé un Christian Dubé déterminé dans un clip vidéo officialisant sa signature et le mettant en scène avec pas moins de six casquettes. De l’ambition et du charisme sur fond sonore de rock’n’roll: un parfait condensé de ce que propose le Québécois depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe le 4 octobre 2019. En trois saisons avec son directeur sportif à la bande, Gottéron n’a jamais raté le train des play-off, terminant sur le podium de la saison régulière à deux reprises. Une progression validée par la victoire face à Lausanne, en quart de finale des derniers play-off, qui a donné envie aux deux parties de poursuivre l’aventure.

Vous avez beaucoup de casquettes!

Christian Dubé: Près d’une centaine. J’ai mis exprès celles des Knicks de New York dans la vidéo. J’ai même hésité à ajouter une d’un club de baseball.

Les deux plus importantes sont celles que vous allez conserver jusqu’en 2025: coach et directeur sportif.

Si on m’avait demandé de choisir l’une ou l’autre, j’aurais pu comprendre, mais je me serais posé des questions. Manque-t-on de quelque chose à quelque part? Je ne pense pas que ça soit le cas.

Vous auriez hésité à rempiler si le club avait posé comme condition la scission de vos deux postes?

Oui. Tant que les résultats suivent, je veux continuer à m’impliquer autant. J’aime pouvoir choisir qui je dirige. J’aime prendre des décisions sous stress. Mais je n’aurais aucun problème à retourner dans l’ombre. Je me suis retrouvé à ce poste-là un peu par hasard.