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Hockey sur glace

Killian Mottet. sans rancune

De retour de Riga, l’attaquant fribourgeois dresse le bilan de ses premiers mondiaux. Il est mitigé


4 juin 2021 à 22:37

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Destination repos. Il était 14h, ce vendredi, quand Killian Mottet (30 ans), au volant de sa voiture, a déclenché son kit main libre pour répondre aux questions du journaliste. De retour de Riga, où il avait subi moins de vingt-quatre heures plus tôt une élimination frustrante en quart de finale des mondiaux, l’attaquant fribourgeois venait de quitter ses coéquipiers de l’équipe de Suisse et n’aspirait qu’à prendre quelques vacances. Interview entre deux tunnels.

Vous étiez dans les tribunes lors du quart de finale perdu jeudi face à l’Allemagne. Comment avez-vous vécu ce match?

Killian Mottet: J’étais très tendu. J’imagine que j’aurais été moins tendu si j’avais été sur le banc car, assis dans les tribunes, le sentiment est un peu spécial: tu veux aider mais tu ne le peux pas. Il y avait donc un peu de frustration mais, comme les autres, j’étais aussi déçu et je le suis encore car je pense que nous avions une équipe pour réussir quelque chose de beau.

Vous avez joué 4’33 contre la Slovaquie et 11’27 face à la Grande-Bretagne. A part ça, rien. Quel bilan tirez-vous de ces championnats du monde sur un plan personnel?

Content et fier d’avoir pu faire mes débuts en équipe de Suisse, c’est sûr que je le suis. Mais je suis un compétiteur et, quand tu as la mentalité d’un compétiteur, tu veux disputer tous les matches. Ma foi, c’est comme ça, c’est la vie, je vais continuer à travailler pour espérer avoir une autre chance l’année prochaine. Mais même quand je ne jouais pas, j’étais là, prêt à amener quelque chose à mes coéquipiers. En m’entraînant dur et en essayant de mettre une bonne ambiance.

Killian Mottet l’«ambianceur». Vous teniez ce rôle-là?

Avant le début du tournoi, le sélectionneur (Patrick Fischer, ndlr) m’avait dit: «Sois toi-même, sois Kiki, ne change pas.» C’est ce que je pense avoir fait. Il n’empêche: quand tu te retrouves surnuméraire, tu ne sais pas toujours comment te positionner au sein du groupe. Il a fallu que je m’adapte et que je trouve un moyen d’être le plus positif possible. La bonne humeur en était un. Je crois que tout le monde a apprécié, moi le premier.

Patrick Fischer vous a-t-il expliqué pourquoi vous n’avez pas joué davantage?

Pas vraiment, non. Mais je ne veux pas faire la fine bouche: si on m’avait dit il y a un ou deux ans que je participerais aux championnats du monde, je ne l’aurais pas cru. Et puis, à mon poste, la concurrence était grande.

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