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Hockey sur glace

Pour Raphael Diaz, «l’équipe passe au premier plan»

Plus de jeu de puissance? Pas un problème pour Raphael Diaz, qui s’épanouit autrement à Gottéron.

Raphael Diaz se satisfait de son rôle résolument plus défensif que la saison dernière. © Keystone

14 novembre 2023 à 22:20

Temps de lecture : 1 min

National League » On peut avoir porté 134 fois le maillot de l’équipe de Suisse, en avoir été son capitaine, compter 214 apparitions en NHL, avoir le statut (et le salaire) d’un défenseur suisse de premier plan, et ne rien revendiquer. Combien de joueurs de son rang auraient grincé des dents – qu’il a perdues au combat cet automne – au moment de se faire éjecter du jeu de puissance au profit d’un p’tit nouveau qui n’avait encore rien prouvé en Suisse? Quelques-uns, pour sûr. Raphael Diaz, humble comme pas deux, n’est pas de ce bois-là. «La communication de Christian Dubé a été bonne. Il m’a expliqué ses intentions durant l’été et j’ai accepté sa décision. Si je suis déçu? Non. Il faut dire les choses comme elles le sont: nos deux défenseurs étrangers excellent dans l’exercice du power-play.»

Le Zougois l’assure à l’heure de retourner à la maison, ce soir, pour un choc au sommet qui promet: même sans le rôle majeur à la ligne bleue auquel il aurait pu prétendre en faisant un pas de retrait en 2021, il ne regrette pas une seconde son départ de la Bossard Arena sur un titre à huis clos. Qui aurait été suivi d’un second sacre, avec public cette fois, s’il était tombé d’accord avec son club formateur. «Je ne ressasse jamais le passé. En plus de ça, Gottéron me comble. Pas seulement parce que nous jouons tous nos matches à domicile dans une patinoire pleine et devant des fans incroyables. Le staff me témoigne sa confiance, notamment en infériorité numérique. Au final, j’ai beaucoup de temps de jeu.» C’est vrai, ça: il n’en avait jamais eu autant que cette saison sous le maillot de Gottéron.

Pas branché stats

Envoyé sur la glace environ 20 minutes lors de chaque rencontre, le vétéran de bientôt 38 ans talonne Ryan Gunderson (22’35) et Andreas Borgman (22’21), avec lequel il forme l’une des paires les plus solides du championnat. «Nous sommes très complémentaires, observe-t-il. Comme Andreas sent très bien les coups, il n’hésite pas à soutenir l’attaque. De ce fait, mon cahier des charges est un peu plus défensif que l’année passée, même si je n’hésite pas à monter lorsque l’occasion se présente», résume le No 16, qui n’a toujours pas ouvert son compteur. «Je n’y pense pas tous les soirs avant de m’endormir, mais je dois bien avouer que je ne cracherais pas sur un but. Trouver le chemin des filets serait bon pour ma confiance.»

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