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Hockey sur glace

Diaz. «On ne pouvait pas accepter ça»

Victorieuse de la République tchèque 4-2, la Suisse affrontera la Finlande mercredi en quarts de finale

epa09758116 Killian Mottet (2-L) of Switzerland celebrates with teammates after scoring during the Men's Ice Hockey Qualification Play-off match between Czech Republic and Switzerland at the Beijing 2022 Olympic Games, Beijing, China, 15 February 2022. EPA/MARK CRISTINOMARK CRISTINO/keystone-sda.ch

15 février 2022 à 18:19

Hockey sur glace » L’équipe de Suisse a fait taire ses nombreux détracteurs en réalisant un match de haute qualité contre la République tchèque. Elle a aussi eu un peu de chance, comme l’a très bien rappelé Raphaël Diaz sur son but (le 4-1).

«On savait qu’ils allaient mettre la pression, a raconté le capitaine Diaz. Le puck est revenu le long de la bande, j’ai fermé les yeux et j’ai tiré. Vous riez, mais c’est vraiment ça. Fermer les yeux et tirer. C’est la meilleure chose à faire et c’est rentré.»

Ce 4-1 tombé à la 55e a donné trois longueurs d’avance à la Suisse et un gros ouf de soulagement sur le banc. Mais avant cela, la sélection à croix blanche avait livré une performance très encourageante. «On savait que l’on allait devoir réaliser une vraie performance défensive, a poursuivi l’arrière de Gottéron. On s’est parlé et on s’est dit que l’on ne pouvait pas accepter ça en tant qu’équipe. Et là, on a vu que l’on a vraiment joué de manière solide en défense.»

«Gardien excellent»

Logiquement heureux mais pas euphorique, le sélectionneur Patrick Fischer a su rester très sobre au moment de l’interview: «Les joueurs ont travaillé dur, le gardien a été excellent et on a su marquer des buts à des instants clés.»

Une recette simple mais efficace au niveau international. Et puis la Suisse a surtout inscrit deux buts en 13 secondes pour virer en tête lors du tiers initial: «Ces deux buts ont été un gros changement de momentum.» ATS


République tchèque - Suisse 2-4

(1-2 0-1 1-1). National Indoor Stadium. 990 spectateurs. Arbitres: Gofman/Kaukokari (RUS/FIN), Lundgren/Malmqvist (SWE). Buts: 11e Klok (Knot, Cervenka) 1-0, 15e (14’59) Ambühl (Thürkauf, Corvi/à 5 contre 4) 1-1, 16e (15’12) Mottet (Hollenstein, Diaz) 1-2, 30e Malgin (Alatalo, Andrighetto/à 5 contre 4) 1-3, 55e Diaz (Andrighetto, Herzog) 1-4, 56e Cervenka (Krejci, Kovar/à 6 contre 4) 2-4.

Pénalités: 3 x 2’contre la République tchèque, 2 x 2’contre la Suisse.

République tchèque: Hrubec; Mozik, Sulak; Kundratek, Jerabek; Knot, Klok; Sklenicka; Hyka, Krejci, Sedlak; Sobotka, Kovar, Cervenka; Repik, Spacek, Stransky; Hynek Zohorna, Tomas Zohorna, Smejka; Lenc.

Suisse: Genoni; Diaz, Müller; Weber, Loeffel; Fora, Frick; Alatalo; Moser, Haas, Hofmann; Andrighetto, Malgin, Herzog; Ambühl, Corvi, Thürkauf; Hollenstein, Bertschy, Mottet; Vermin.

Notes: la Suisse sans Untersander (blessé), Simion (sorti de l’isolement lundi). La République tchèque sans gardien de 55’55 à 55’59 puis dès 56’49.


Coup de projo

Pour Santeri Alatalo, le quart de finale du jour s’annonce particulier. Naturalisé par la Confédération en 2020, le défenseur du HC Lugano affrontera pour la première fois son pays d’origine. «Je suis né là-bas, mais mes racines de hockeyeur sont clairement suisses. Je me réjouis beaucoup», souffle celui qui a porté le maillot finlandais chez les moins de 20 ans. La dernière fois que la Suisse avait croisé la route des médaillés de bronze des Jeux de Vancouver et Sotchi dans un grand tournoi, elle s’était imposée 3-2. Acquise en quart de finale du championnat du monde 2018, cette victoire avait mis fin à 30 ans de disette helvétique (à ce niveau) contre la Finlande. Cinq victoires, un nul, quinze défaites: le bilan ne parle pas en faveur de la Suisse. 

Coup double

On ne change pas une équipe qui gagne. «Certains tiennent à ce dicton. Pas moi», sourit Patrick Fischer, qui n’a pas caché son intention de titulariser Dario Simion contre la Finlande. L’attaquant de Zoug, qui a pu quitter sa chambre lundi soir après 10 longs jours d’isolement, n’aura donc pas fait le déplacement de la Chine pour rien. «C’est un élément important, il est grand, il est puissant et s’entend très bien avec Hofmann, détaille le sélectionneur. C’est une grande motivation pour lui. D’ailleurs, il a dit à l’équipe avant le huitième de finale: «Hey les gars, gagnez, je veux aussi jouer un match.» Il est chaud!» Qui fera les frais des débuts de Simion? Cantonné au rôle de 13e attaquant mardi, Joël Vermin a tout de la victime désignée. PSC


Trois questions à Patrick Fischer

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