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Hockey sur glace

«Oli», le chef matériel qui fonce

Avec son fils Yohan, Olivier Sugnaux est à disposition jour et nuit de Gottéron. Même à Bratislava. Reportage

Olivier Sugnaux, chef matériel de Gottéron, sillonne l'Europe avec le matériel des joueurs pour la Champion's League Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 31.08.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

4 septembre 2021 à 00:18

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » «Merci, Oli et Yohan!» Applaudissements à l’appui, les joueurs de Fribourg-Gottéron se sont montrés reconnaissants lorsqu’ils ont découvert leurs affaires déballées dans le vestiaire de Bratislava. S’ils ont voyagé (l’esprit) léger pour se rendre par les airs en Slovaquie, c’est grâce à leur dévoué «chef mat» et son jeune assistant. Alors que l’équipe et le staff ont embarqué mercredi pour le monde exotique de la Ligue des champions, Olivier Sugnaux et Yohan Reynaud, qui n’est autre que son fils, sont partis la veille à bord d’un minibus rempli de cannes (une septantaine!), de sacs et d’outils en tout genre. «On s’était dit qu’on s’arrêterait quand on en aurait sec. Finalement, on a rallié Bratislava d’une traite. Dix heures tout pile», calcule-t-il.

Une caverne d’Ali Baba mobile que les deux Glânois vident et remplissent plusieurs fois par jour. L’entraînement de jeudi à peine terminé, ils se sont dépêchés de tailler la route accidentée menant à Trinec, où Gottéron était attendu à 17 h pour son troisième match de la présente campagne européenne. «Il faut arriver avant le car pour tout mettre en place», explique Olivier Sugnaux. Ni la petite erreur de GPS, ni les bouchons à la frontière slovaque, ni le «RTI» plus que douteux d’un camion sur l’autoroute, n’ont eu raison de cet impératif.

Le test de Rottaris

Pas le temps de s’ennuyer à bord du Sugnaux Express. Même lorsque la balade sans escale dure 3 h 30. Il n’y a pas que l’atelier sur roues qui fuse. Les anecdotes aussi. «Franchement, je pourrais écrire un livre avec tout ce que j’ai vécu et entendu.» Il éclate de rire et tape sur son volant. «Celle-là, elle est pas mal! Lors d’un déplacement très important à Rapperswil, la machine à aiguiser les patins avait été déréglée après être tombée du bus. Le Canadien Jean-Yves Roy en avait fait les frais. Le pauvre: un pied sur la glace et il s’était retrouvé à plat ventre. Heureusement, mon collègue de Rappi m’avait sauvé la mise.»

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