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Hockey sur glace

Julien Sprunger. «Nous sommes dans le juste»

Gottéron éliminé, Julien Sprunger dresse le bilan d’une saison réussie et regarde l’avenir avec confiance


Jérémy Rico

Jérémy Rico

15 avril 2022 à 11:51

Temps de lecture : 1 min

Interview » Deuxième de la saison régulière, puis éliminé en demi-finale des play-off, Fribourg-Gottéron termine la saison avec le sentiment du devoir accompli. Forfait jeudi pour le dernier match à Zurich en raison d’une blessure au bas du dos - «Il n’y a pas de fracture. Je serai de retour en septembre!», plaisante Julien Sprunger -, le capitaine, présent au Hallenstadion, dresse un bilan forcément positif de la saison de ses Dragons et se projette avec envie vers la saison prochaine.

L’élimination est forcément douloureuse mais n’oublions pas que Gottéron n’avait plus atteint les demi-finales depuis 2014. Le bilan est donc positif. À quel moment avez-vous senti que Gottéron allait connaître une grande saison?

Julien Sprunger: Nous avons connu un départ un peu poussif avec deux victoires certes, mais quatre défaites juste derrière. Nous nous sommes alors assis tous ensemble dans le vestiaire. Nous avons discuté et tout mis sur la table. Nous avons parlé de nos attentes, de l’identité que nous voulions avoir en tant qu’équipe. Et depuis ce moment-là, ça a pris. Nous avons ensuite connu le succès, nous sommes remontés au classement pour rester en haut jusqu’à la fin. Cette discussion est vraiment le moment-déclic de notre saison.

Quels ont été les ingrédients de vos succès?

Une de notre grande force cette saison a été d’être «clutch» comme on le dit en anglais. C’est être décisif dans les moments importants. Quand il fallait trouver la solution, on l’a trouvée. Quand il fallait marquer, nous avons marqué. Quand Reto (Berra, ndlr) devait faire un gros arrêt, il le faisait. Quand on devait tuer une pénalité en fin de match, on la tuait. En fait, nous avons toujours répondu présent. En play-off, ça se joue à pas grand-chose. Ce qui a tourné dans notre sens contre Lausanne ne nous a pas été favorable contre Zurich.

En tant que capitaine, on imagine qu’il y a beaucoup de fierté. Quelles autres émotions avez-vous ressenties durant ces play-off?

Ces résultats confortent le club dans ses choix et les décisions qu’il a prises ces dernières années. Le hockey est fait de cycles. Certains clubs ont des cycles plus petits que d’autres. A Fribourg, nous avons été presque tout en haut, nous avons aussi touché le fond. Depuis la dernière finale en 2013, nous étions sur une pente descendante, mais le projet de patinoire a donné un nouvel élan. Sa réalisation a permis de refaire de Fribourg un grand de Suisse. Pouvoir vivre ça de l’intérieur en tant que capitaine, c’est beau!

En tant que joueur, comment avez-vous ressenti ce nouveau dynamisme?

Un projet annonce une ambition. Il montre que le club a envie de se moderniser, de prendre un virage ambitieux. Cela permet de convaincre des joueurs de nous rejoindre, les bons joueurs attirent les spectateurs, les spectateurs remplissent les caisses, les caisses remplies permettent d’acheter d’autres bons joueurs, c’est vraiment un tout. Aujourd’hui, nous avons les moyens, mais nous nous sommes donné les moyens. La patinoire est l’élément qui nous a permis de passer ce virage, comme elle l’a été pour Zoug, Bienne et Lausanne.

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