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Hockey sur glace

Julien Sprunger. «Nous n’avons pas envie de brader»

Mené 1-3 par Genève, Gottéron n’a plus le droit à l’erreur et doit surtout marquer pour prolonger sa saison

Julien Sprunger a eu des occasions depuis le début de ce quart de finale contre les Aigles, mais il ne les a pas transformées. Comme une majorité de ses coéquipiers.

20 avril 2021 à 23:28

Temps de lecture : 1 min

Play-off » Deux, un, trois, zéro. Ce n’est pas la combinaison gagnante d’un quelconque billet de loterie, ni celle d’un coffre-fort rempli de lingots. Deux, un, trois, zéro. C’est le nombre de buts marqués par les Dragons lors des quatre rencontres de quarts de finale des play-off disputées jusque-là contre Genève-Servette. Six buts en quatre matches et une seule victoire, lors de la première confrontation: Gottéron se trouve à un revers des vacances. L’élimination en cinq matches serait bien amère pour la formation fribourgeoise, qui a terminé troisième de la saison régulière. «Nous n’avons plus droit à l’erreur», souligne Killian Mottet.

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Le nombre de buts inscrits par les Dragons en quatre rencontres

«La situation est compliquée, mais pas désespérée», annonce Julien Sprunger. Le capitaine vit ses onzièmes play-off avec son club de toujours. Il a tout connu ou presque, mais jamais un retour des siens dans pareille situation. «Je ne suis pas du genre à comparer et à revenir en arrière», réagit-il. Et de concéder: «Le déroulement de cette série est assez frustrant. Mais nous ne sommes pas complètement hors sujet!»

Les Dragons ont adressé plus de tirs cadrés (151) que les Aigles (117) depuis le début de ce duel 100% romand. Mais ils n’ont fait mouche qu’à six reprises, alors que leurs adversaires ont levé 16 fois les bras. «Nous avons fait plus que jeu égal avec Genève. Nous avons même été dominants dans le jeu. La différence s’est faite sur de petites choses. Lundi, nous avons mis une pression folle (dans le deuxième tiers, ndlr). Si nous avions trouvé la faille, après, cela pouvait suivre», présume Julien Sprunger.

«Il ne faut pas douter»

Les Fribourgeois ont beaucoup de peine à marquer. Deux défenseurs (Sutter et Jecker) et trois attaquants (Mottet 2x, Jörg et Herren) l’ont fait. «Sprunger a tiré trois ou quatre fois sur le poteau, Herren deux et encore DiDomenico lundi dernier. Les occasions sont là. Il faut encore plus d’instinct de tueur devant la cage adverse», insiste Kiki, qui a retrouvé sa tenue à flammes. «Il faut vouloir mettre le puck au fond. Nous avons déjà connu ce genre de difficultés et commencé à douter. Mais nous avons toujours réagi. Il ne faut pas douter. Nous devons garder confiance. Cela va tourner. A part le match perdu 3-8, nous étions toujours dans le coup.»

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