Logo

Hockey sur glace

Nathan Marchon se joint au festival

Chasse gardée de Sprunger et Mottet, le classement interne des buteurs suisses voit surgir un invité surprise

Sprunger, Mottet et Marchon Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 04.03.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

4 mars 2022 à 21:47

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » A Gottéron, le meilleur buteur suisse est Fribourgeois. Une tradition bien ancrée depuis le début de l’ère Julien Sprunger et seulement bousculée une fois tous les quatre ans. Mais après Corsin Casutt en 2010, Beni Plüss en 2014 et Matthias Rossi en 2018, la série des exceptions quadriennales va s’arrêter. Que ce soit avec l’émergence de Nathan Marchon et ses 20 buts, la «résurrection» de Julien Sprunger ou la régularité de Killian Mottet (17 chacun), le patrimoine du scorer AOP est une nouvelle fois entre de bonnes mains. En ajoutant encore les neuf réussites de Sandro Schmid, les quatre d’Andreï Bykov et les trois de Benoît Jecker aux 54 cumulées par les trois larrons, les joueurs du cru sont pour 45% de la production totale des Dragons. Ici c’est…

45%

des goals de Gottéron marqués par des Fribourgeois

Bien que le Canadien David Desharnais lui colle aux basques avec ses 19 goals, Nathan Marchon peut espérer être couronné roi des buteurs de Sa Majesté Fribourg-Gottéron. Une perspective aussi incroyable qu’impensable pour cet attaquant n’évoluant jamais ou très peu en supériorité numérique et se décrivant lui-même comme défensif. Et dire qu’il n’avait fait trembler les filets que 27 fois en National League avant le début du présent exercice! «C’est fou, complètement fou même, quand je repense d’où je suis parti, sourit l’ailier de 25 ans. En août, je suis passé de 13e attaquant à topscorer en Ligue des champions. Ça m’a fait pousser des ailes. J’ai bien commencé le championnat avec Walser et Jörg puis j’ai su saisir ma chance quand Dubé m’a envoyé en première ligne.»

Le déclic en CHL

Là où Sprunger et Mottet sont des snipers patentés qui tirent beaucoup et dans toutes les positions, Nathan Marchon mise, lui, sur une efficacité hallucinante à si long terme (28%). «Je ne suis pas un shooter. Regardez mes buts, ils sont presque tous marqués juste devant le gardien. Il faut dire que j’ai gagné en lucidité. Tout devient plus facile du moment que tu en as déjà mis 5 ou 6. Et puis, je reçois des caviars de Desharnais. Son sens du jeu, c’est juste inexplicable!» Avec plus d’un tir sur quatre qui fait mouche, et la chance qui s’en mêle, comme mercredi à Zoug, personne n’est aussi «tueur» que le Sarinois. Pas même Grégory Hofmann. «On me compare à Kiki ou Julien, c’est une belle fierté. Mais j’ai conscience que c’est peut-être seulement une saison exceptionnelle, parce qu’on m’aligne avec des joueurs exceptionnels. Je connais mon rôle premier et je suis prêt à le reprendre à plein temps s’il le faut.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique